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BULLETIN.
BULLETIN.
argent extrêmement irréguliers : ce qui n'a pu manquer de rendre les évaluations que nous allons reproduire bien hypothétiques. Décrivons tour à tour les divers gîtes A Triadès, M. Gobantz a estimé la quantité de baryte argentifère à 750.000 tonnes, celle des argiles et liparites argentifères à 1.440.000 tonnes, la teneur en argent variant de 350 grammes à 1 kilogramme par tonne. Les amas argileux noirâtres, de 8 à 12 mètres d'épaisseur, très irréguliers, sont intercalés entre la
'imprégnées de barytine et riches en minéraux d'argent : ce sont, -à proprement parler, les vrais gisements d'argent; on y trouve, comme aux affleurements des filons américains, des traces de -chlorure d'argent, mais la majeure partie de l'argent est à l'état -de sulfure.mélafigée à la barytine. Ces poches sont donc constituées d'argile, argentifère entre la
liparite très décomposée et la barytine grenue ou compacte; -certains de ces amas d'argile grise ou noirâtre ont jusqu'à
liparite et la barytine. L'argent existe un peu dans la liparite .et la barytine, mais surtout dans l'argile. Il est à l'état de sulfure, si finement disséminé qu'on ne peut le voir à l'oeil nu; la teneur, très variable, est généralement faible; mais il s'y trouve 'des poches où cette teneur peut atteindre 10 kilogrammes. Les travaux d'exploration, encore très sommaires, se bornent, d'ailleurs, à cinq galeries de 8 à 30 mètres de long et cinq puits dont
12 mètres de large; mais, par leur mode de formation même, ils doivent être essentiellement limités en profondeur et il est probable que, plus bas, on trouvera seulement, dans la roche intacte, des sulfures de plomb et zinc plus ou moins argentifères. D'après une hypothèse très vraisemblable de M. Dambergis, on aurait affaire aux produits d'altération de filons et imprégnations de galène argentifère (avec barytine), ayant, sous des influences chlorurantes (fumerolles? ou eaux salées), donné du chlorure de plomb.entraîné par les eaux, tandis que le sulfure d'argent, par-
le plus profond a 22 mètres. Le gîte du cap Vani est en relation intime avec des manganèses (1 exploités par M. Serpieri. Le cube a été évalué à 1.250.000 tonnes, dont une partie tient de 200 à 240 grammes d'argent à la tonne. Il existe, au-dessus des manganèses (miocènes, comme nous le
tiellement transformé lui-même en chlorure, restait concentré dans le résidu argileux et barytique de la roche. Étant données les faibles dimensions de l'île (20 kilomètres de long sur 10 de large), il est vraisemblable que tous ces gisements font partie d'une même formation filonienne récente ayant donné lieu it
l'errons), une couche presque horizontale de barytine, tantôt .compacte, tantôt saccharoïde, tenant 200 grammes d'argent à la tonne et, sous le manganèse, se trouve la liparite. Au mont Mirovilia, on à reconnu, par six galeries d'une longueur totale de 120. mètres, un filon continu d'argile et barytine
plusieurs filons N.E-S.O. Leur découverte remonte à peine à une dizaine d'années. Dès 1880 cependant, la compagnie des mines de fer de Siplinos
argentifère cubant, dit-on, 2.500.000 tonnes.
.et Eubée avait pris une concession de galène argentifère sur la zone ouest, à Galana.
Enfin, les filons de Pilonisi se prolongent, à travers la mer, vers les îles. de Kimolos et Polinos. On en a estimé le cube 3.374.000 tonnes, avec des quantités d'argent très variables, atteignant, par endroits, 2 kilogrammes à la tonne.
En 1884, on découvrit, au voisinage dela concesiiiiirn,--Ies_rdne-,
rais d'argent de Triades dont, sous la direction de M. Serpieri, on retira environ 20.000 tonnes jusqu'en 1890. Puis on trouva,
Le croquis ci-joint représente la coupe d'un gîte de Milo,
vers 1886, au nord-ouest de l'île, ceux du cap Vani (*); sur la côte est, ceux de Pilonisi, du mont Mirovilia et ceux de l'île Kimolos au nord-est. A la suite de ces découvertes, le gouvernement grec vota une
d'après von Rath Ir
somme de 100.000 drachmes pour l'étude et l'évaluation des
(*) Fiedler, en ISil, parle déjà de terres argentifères a Glialalia, dans cette
région.
trachyte siliceux, renfermant de gros cristaux de barytine et des veinules de 1.,l1 à 5 centimètres de puissance,
remplies de barytine pure
gisements, étude qui fut faite par un ingénieur allemand, M. Alexandre Gobantz et donna, suivant celui-ci, des résultats très favorables. Il convient toutefois de remarquer que les minerais sont, le plus souvent, pauvres et toujours d'une teneur en
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cristallisée.
Ba0 Barytine feuilletée mélangée d'argile. .
D'une façon générale, dans tous ces gisements, la teneur (1 Cette association rappelle les manganèses argentifères de l'ouest anal-, ricain (Montana et Colorado). (Cf. Gites minéraux et me tallifères,11, p. 808.)