Annales des Mines (1894, série 9, volume 6) [Image 151]

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NOTE SUR LE DOSAGE DU GRISOU

PAR LES LIMITES D'INFLAMMABILITÉ.

graduation : à droite, la graduation en millièmes à gauche, les indications suivantes

79 en face de

241

80 81 82

250 260 269 277

83

295

suffit de 250 centimètres cubes d'air grisouteux ; et même, si on procède comme je l'ai indiqué ci-dessus avec intro-

duction d'air, il suffit pour chaque opération d'environ 13-

4

50 = 38 à, 40 centimètres cubes, soit pour 5 de 200

centimètres cubes. 11 suffira donc dans tous les cas, de prises d'air de 250 centimètres cubes recueillies dans

Entre les traits marqués 79, 80, 81, etc., et le trait 1.000, les volumes sont respectivement 759, 750, etc., c'est-à-dire ceux que nous avons calculés ci-dessus l'air grisouteux employé devra donc être mesuré entre 1.000 et chacun de ces traits selon que la limite du gaz d'éclairage sera 79, 80, 81, etc. Dès lors voici comment on opère : on mesure à la partie supérieure du tube gradué le gaz d'éclairage introduit, soit 75. Sa limite étant par exemple 80, entre 75 et le trait marqué 80 à gauche, on introduit de l'air pur, et ensuite jusqu'au trait 200 1.000 l'air grisouteux.

20

100

150

-

des flacons peu volumineux dont on peut facilement transporter plusieurs , même pleins d'eau , dans une tournée, alors qu'il est impossible de le faire avec des flacons de 1 litre ou 1 litre et demi. On fera bien de prendre des flacons de section rectangulaire faciles à. placer l'un à côté de l'autre dans un petit sac en cuir. On fait les prises simplement en laissant écouler l'eau que contiennent les flacons.

Il est essentiel que leur bouchage soit bien fait. On peut employer avec avantage les bouchons en caoutchouc ou les bouchons à ressort dont on se sert pour certains liquides gazeux. Il est toujours bon de tenir les flacons la tête en bas et d'y laisser un peu d'eau.

250

_y 500

000

Burette de 50 centimètres cubes. J'ai modifié, en outre, la burette de M. Le Chatelier dans ses dimensions. Au lieu de lui

donner une capacité de 200 centimètres cubes, ce qui exige pour pouvoir faire les 4 ou 5 essais qui sont nécessaires des prises

de gaz d'au moins 1 litre, j'ai réduit sa capacité à 50 centimètres cubes ; vérifié qu'avec cette capacité, moyennant un diamètre suffisant (25 millimètres) dans la partie cylindrique, les gaz brûlent exactement dans les mêmes conditions que dans la burette de 200 centimètres cubes. L'avantage de la burette de 50 centimètres cubes est que, pour faire 5 essais, toujours suffisants pour déterminer la teneur, il 15

Appareil. - Pour appliquer intégralement ce qui précède nous devons, dans certains cas, introduire dans la burette modifiée du gaz d'éclairage, de l'air pur et l'air grisouteux. Dans d'autres cas, on n'introduira que le gaz d'éclairage et l'air grisouteux. La figure ci-contre (p. 296) représente l'appareil que j'ai monté, en 1892, avec le concours de M. Fabre, préparateur, à l'École des mines de Saint-Étienne pour faire ces opérations ; il présente l'avantage de rendre la manipulation des gaz et leur mesurage particulièrement faciles.

Les gaz sont contenus dans des flacons de SainteClaire Deville A, B, C, de 3 litres de capacité. Leur déplacement .est obtenu par l'introduction d'eau venant,