Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
312
PROCÉDÉS D'ESSAI
exprimé en fonctions du poids d'eau p nécessaire pour gâcher 100 grammes par les relations suivante, qui donnent des résultats exacts à 100 grammes près Chaux hydraulique, ciment de laitiers, ciment de Vassy. . Ciments artificiels, ciments naturels, ciments de grappiers.
313
DES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.
vitesse acquise ni trépidation , donnent exactement le même résultat, comme le prouvent les expériences cidessous faites sur un même ciment avec différents appareils de remplissage
.
.
P
2,4
.
.
P
1,1
54,5 p, 14,5 p.
P et p étant exprimés l'un et l'autre en kilogrammes. La conclusion à laquelle M. Guillain était arrivé,
en 1885, est donc encore de tout point exacte ; si l'on voulait la modifier, ce ne pourrait être aujourd'hui que pour l'accentuer : Pour une même nature de roche d'une même fournée provenant d'une même pdte poids du litre non, tassé peut varier de près d'un quart, suivant le degré de finesse de la mouture. Les écarts .de poids que l'on constate au cours d'une même fabri-
DENSITÉ OBSERVÉE.
Maximum.
Minimum.
1.328gr 1.348
4..318gr
Plan incliné du cahier des charges de Boulogne Entonnoir allemand Entonnoir de M. Viallet Entonnoir de la Commission
1.354 1.324
1.338 1.334 1.313
,
cation très régulière sont trop grands pour qu'on attache à la limite ainsi déterminée une valeur décisive ». On devrait dire aujourd'hui au lieu d'une valeur décisive, une valeur quelconque. En effet, les expériences faites par M. Vétillart, au laboratoire de Calais, qui ont servi de base à la conclusion précédente, n'ont pas été infirmées par les recherches plus récentes. Elles ont au contraire été confirmées par les études de M. Candlot et, comme il vient d'être montré, par les expériences faites au laboratoire des ponts et chaussées de Paris. Si cependant, par respect pour la tradition, on tie'nt conserver un essai de densité apparente que l'on utilisera seulement comme épreuve d'identification, il y a lieu de se demander si le dispositif expérimental recommandé par la Commission d'unification doit être adopté. En se reportant aux recherches faites à ce sujet par M. Alexandre, on constatera que la recommandation exclusive de Fentonhoir modifié de M. Viallet n'est aucunement justifiée. Il résulte en effet de ces recherches que tous les procédés de remplissage de la mesure qui introduisent le ciment sans
On voit que les résultats du plan incliné de Boulogne et
de l'entonnoir de la Commission sont rigoureusement identiques et que, pratiquement, ils ne diffèrent pas de ceux de l'entonnoir allemand et de l'entonnoir de M. Viallet, attendu que l'écart n'est que de 20 grammes, tandis que l'on accorde dans les cahiers des charges une tolé-
rance d'au moins 100 grammes pour les variations de densité apparente. On aurait d'ailleurs rempli la mesure à, la main, en ayant soin de diviser le ciment et de le laisser doucement glisser entre les doigts, qu'on aurait certainement eu le même résultat. La seule conclusion de ces expériences serait que tous les procédés de remplissage sans vitesse ni trépidation sont également bons ;
il n'y a que la mesure dont les dimensions doivent être définies, ainsi que cela a été établi depuis longtemps par les expériences de M. Vétillart et de M. Candlot. Si pourtant on tient à définir un appareil, il faut conserver celui qui existe aujourd'hui partout, c'est-à-dire le plan incliné et ne pas le remplacer par un appareil rigoureusement équivalent. Il est toujours mauvais de changer les usages quand il ne doit en résulter aucune amélioration. Cela est particulièrement regrettable pour un essai qui est appelé, il faut
l'espérer, à disparaitre bientôt.