Annales des Mines (1893, série 9, volume 4) [Image 8]

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DÉTERMINATION DU PHOSPHORE DANS LES FERS.

molybdène après calcination modérée dans l'hydrogène; l'ammoniaque a été dosée volumétriquement après distil-

lation avec une lessive de potasse; l'eau a été conclue par différence. Les résultats conduisent à la formule

Acide molybdique Acide phosphorique Ammoniaque Eau

Calculé.

90.720 3.680 4.168 1.132

90.756 3,729 4.097 1.118

100.000

100.000

SUR

LA DÉTERMINATION DU PHOSPHORE DANS LES TERRES VÉGÉTALES

(En équivalents) Ph 0. 24llto 03. 3 Az 11'0. 3110. FO'. 24 Mo 03. 3(À7.11)=0. 311'0. (En atonies). Trouvé.

PHOSPHORE DANS LES TERRES VÉGÉTALES.

Par M. ADOLPHE CARNOT, Ingénieur en chef des mines,

Professeur à l'École supérieure des mines. (d'où Ph = 1,628 p. 100)

On avait précédemment attribué au phosphomolybdate d'ammoniaque les formules de composition suivantes

La recherche du phosphore dans les terres végétales peut être simplifiée par des moyens analogues à ceux, que j'ai précédemment indiqués pour la recherche du

p. 100.

phosphore dans les aciers (P); cependant la grande

II. Debray (1868) C. Rammelsberg (1877)

R. Finkener (1878) .

.

W. Gibbs. . ..... ,

Ph 05. 2031o03. 3 Az114 O. 3H0, Ph 05. 22 Mo 03. 3 Az F140. 12 HO 3 Ph 05. 72 Mo 03. 8 Az 114.0. 110 2 Ph 05. 48 Mo 03. 5 Az H° 0. 1611 0

d'où Ph = 1,918 Ph =1,684 Ph = 1,656 Ph = -1,597

dissemblance des matières entraîne naturellement des différences correspondantes dans les opérations. En premier lieu, le mode de destruction des composés carbonés par l'acide azotique concentré et l'acide chromique, qui convenait très bien aux aciers, ne suffit plus pour les terres végétales, du moins celles où l'humus se trouve en quantité importante; un grillage préalable

est alors nécessaire pour faire disparaître la majeure partie des matières organiques. En second lieu, l'emploi de l'acide sulfurique pourrait occasionner de grandes difficultés avec les terres, à cause de la formation d'une quantité plus ou moins grande de sulfate de chaux peu soluble. Mais j'ai reconnu que l'on pouvait ici se dispenser d'isoler la silice, à la condition

d'employer plus tard , comme dans le cas des aciers, la méthode de double précipitation du phosphomolybdate (méthode qui se recommande déjà pour d'autres motifs, (*) Comptes rendus, 16 janvier 1893, et Ana. des mines, supra.