Annales des Mines (1892, série 9, volume 2) [Image 275]

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DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

544 PERTES DE CHARGE DE L'AIR COMPRIMÉ ET DE LAVAI,.

Si l'on intègre de po à p et de 0 à L, et si l'on admet que T est constant (*), il vient y,

0,11121(QTL)

if°

D'ro'

(2)

Il est facile de s'assurer que cette équation ne change pas si p et po sont exprimés en kilogrammes absolus par centimètre carré. C'est cette formule que les expériences d'Anzin avaient,

pour but de vérifier. Elles ont été exécutées par M. l'ingénieur Barry avec un soin, une habileté et une persévérance auxquels je suis heureux de rendre hommage. Ces expériences sont en effet beaucoup plus difficiles à mener à bonne fin qu'on ne le croirait au premier abord; il faut beaucoup de patience, des tâtonnements et des essais multipliés pour réussir à éliminer, dans la mesure du

possible, les nombreuses causes d'erreur qui tendent à fausser les observations, et pour obtenir des résultats. comparables.

On avait établi à l'exDescription des expériences. térieur de la fosse Lambrecht trois conduites et ayant respeu près rectilignes, en fer étiré, neuves horizontalesà pectivement Diamètre intérieur. . . 0,100, longueur. . . . .

. .

.

.

0 ,071, 0 ,017,

229956 :7200

(*) Les expériences de M. Stockalper au Gothard (/oc. cit.) ont montré que, quelle que soit la vitesse de l'air dans la conduite, la température de celui-ci suit celle du milieu extérieur, avec un écart en dessous de 2°1/2 à 3°. Les variations de température du milieu étant en général peu

importantes, on peut sans erreur sensible admettre que

T es(

la, constant et égal à la moyenne des températures à l'origine et à

sortie.

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Elles étaient en communication avec les réservoirs du

compresseur par une conduite présentant plusieurs coudes et étranglements. Aux deux extrémités de la partie rectiligne de la conduite servant aux expériences, on avait branché un tuyau fermé de 0'1,07 de diamètre et 0'1,50 de longueur, portant

1° un ajutage pouvant recevoir un manomètre

Bourdon de 0'1°,35 de diamètre, gradué au

50

de kilo-

gramme par centimètre carré ; 2° un petit tube en cuivre plongeant à l'intérieur du tuyau et dans lequel on plaçait un thermomètre à mercure.

L'extrémité libre de la conduite était fermée par un robinet-valve.

Sur les réservoirs à air comprimé, on avait installé un manomètre à mercure à colonne libre, mais à-échelle de lecture réduite. Le manomètre a servi d'abord à mesurer

les pressions dans les expériences de rendement du compresseur', puis à vérifier les manomètres Bourdon. On s'aperçut ainsi que ceux-ci ne donnaient pas des cations identiques à celles du manomètre à mercure. Les expérimentateurs dressèrent alors, pour chaque Série d'expériences, un tableau de corrections des indications du manomètre Bourdon.

Le compresseur qui fournissait l'air est du système Sommelier.

Dans une première série d'expériences, on a déterminé son rendement à différentes vitesses. On à constaté que, malgré les précautions prises pour se mettre à l'abri de l'influence des espaces nuisibles, on n'arrive pas à un

rendement bien constant. Voici du reste les résultats obtenus