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DE LA RÉGION DU CAUCASE.
512 NOTE SUR LES PRINCIPAUX GISEMENTS MINÉRAUX
Enfin, un assez grand nombre d'autres filons ont seulement été reconnus, sans être étudiés. Il faut encore citer cependant, à 80 kilomètres de Batoum, sur le rivage de la mer Noire, un porphyre angitique traversé par des veines minces et irrégulières de pyrite (13). y). La région située au nord-est de Telav et à l'ouest de Zakatali, est assez riche en filons quartzeux qui traversent tous les schistes argileux paléozoïques des premiers versants du Caucase. Un certain nombre de ces filons tiennent des quantités notables de pyrites de fer et de cuivre ; non loin de Pschaweli (54), à 18 kilomètres nord-nord-est (Cu, 4,2 p. 100); à 10 kilomètres au nordest du même lieu; dans les environs, une veine de pyrites ayant de 2 pieds 1/2 à 5 pieds d'épaisseur, avec une te-
neur variant de 1,4 à 17 p. 100; à l'est, du côté de
Zakatali (72), un filon de 8 à 10 centimètres, traversant verticalement les schistes, avec une teneur de 5 à 7 p. 100, et beaucoup d'autres emplacements ; mais tous ces filons paraissent assez pauvres et difficiles à exploiter. Cette région, connue depuis un temps relativement long, est la plus riche du Caucase en minerais de cuivre. C'est là que se trouvent les usines de Kédabek et d'AlVerdski. Les gisements sont extrêmement nombreux dans la région, et très riches, malheureusement dans un pays
très accidenté, très élevé, tout à fait dépourvu de combustible; les mines sont obligées d'employer le mazout (résidus du naphte), qui revient à Kédabek au prix exorbitant de 30 roubles (80 francs) la tonne. C'est pourquoi, à l'exception des mines qui disposaient, comme celles des Siemens, de capitaux considérables qui ont permis d'établir un chemin de fer et une canalisation, les établissements de la région ne font que végéter. où Sans nous attacher à citer les innombrables points roches l'on a trouvé le cuivre, partout en relation avec des
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éruptives magnésiennes et ferrugineuses, nous décrirons seulement les plus importants d'entre eux. Dans le gouvernement de Tiflis, les principaux sont celui de l'usine Alverdski, et de Chamblough, à 14 kilomètres au nord-est du premier. Le premier (42), dont le caractère et les relations avec la roche encaissante ne sont pas encore parfaitement déterminés, se présente sous la forme d'un amas filonien, tantôt s'élargissant jusqu'à 25 mètres, tantôt s'étranglant pour ne mesurer plus que 3 ou 4 mètres, avec une épaisseur moyenne de 12 mètres. Il a d'ailleurs de fréquentes ramifications dans la roche encaissante. La direction est nord-nord-ouest
sud-sud-est ; le pendage, ouest-sud-
ouest, 450 à 50°. Au mur est développée une couche de gypse avec de l'argile, sur 30 mètres d'épaisseur environ, et une roche spéciale, bréchoïde, fracturée, qui est en-
caissée dans la diabase. Du côté du toit se trouve une roche gris clair quartzeuse, cristalline, avec des rognons de pyrite de fer, reposant sur des couches d'argile et de gypse avec rognons de pyrite, de blende et de galène. Entre le minerai et la roche encaissante, il existe des salbandes d'argile grasse au toucher, contenant de la chlorite. La masse de minerai se compose de pyrite de cuivre, de cuivre panaché et de cuivre gris, dans un mélange de pyrite de fer et de gypse. Le minerai le plus riche, mélangé d'ailleurs de gypse, se trouve au mur ; du côté du toit, le minerai est presque exclusivement du minerai oxydé, avec des traces de galène. La teneur en cuivre métallique varie de 7,58 p. 100 à 25,50 p. 100; la moyenne est de 10 p. 100. L'autre gisement est à peu près analogue; il se compose de poches de 10 mètres de long sur 5 mètres d'épais-
seur, alignées et constituant visiblement un filon, et en-
caissées par les mêmes roches que dans le gîte précédent. Au
mur se trouvent des grès calcaires avec débris orga-