Annales des Mines (1892, série 9, volume 1) [Image 119]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

GÎTES DE NAPHTE DE KEND-É-CHIRIN.

232

GÎTES DE NAPHTE DE KEND-É-CHIRIN.

plis d'autant moins importants qu'ils s'éloignent davantage de l'Iran; c'est dans l'un de ces plis, relativement très friable, que se sont concentrées les émanations pétrolifères. La source se trouve située au point où le Tcham-i-Tchia-

233

flouse renfermant l'huile minérale n'est pas visible, elle est recouverte par les couches suivantes, qui ont conservé sur toute la longueur de l'axe la position horizontale, parfois aussi elles disparaissent elles-mêmes sous les alluvions.

sorkh coupe la crête des sédinients soulevés ; elle a mis

à nu les marnes dans lesquelles s'est formé le lac souterrain de pétrole, alimenté de l'intérieur par les fissures

É'Ds'

K.e. Bâzinan.

K.e.Alleng herat.

déterminées par la flexion des couches. Ces couches pendent à droite et à gauche de la crête, qui est dirigée 0. 12° N. à E. 12° S. Elles sont de moins en moins inclinées quand on s'éloigne de leur ligne de

fracture et elle présentent un pendage oscillant entre 750 et 18° (à 1.500 mètres de la source). Plus loin, à 4.000 mètres, elles deviennent complètement horizontales, pour se relever ensuite. A droite et à gauche de la ligne de fracture les sédiments sont les mêmes, mais les bassins sont très inégaux l'un, celui du nord, est large d'environ 5.000 mètres et se termine à peu de distance du pied du Kouh-é-Ahefighérân; l'autre se termine à l'Ak-Dagh et se perd sous les alluvions. .

Crète pétrolifère

Au pied du K-.é-Bôzinari, contrefort du K.-é-Ahefigheran est une faille très importante qui a rejeté les couches inférieures et met à nu les calcaires numulitiques de la base de l'éocène. Ces couches, bien que placées aujourd'hui à 600 mètres environ au-dessus des sédiments de la plaine, leur sont géologiquement inférieures. C'est pro-

bablement dans leur voisinage que sont déposés les épais bancs de gypse qu'on .voit près de Kasr-é-Chirin, mais qui semblent faire défaut dans le même horizon près de Kend-é-Chirin.

Après avoir montré d'une manière générale quelle est la stratigraphie du pays et des gîtes, il est indispensable de reprendre en détail la coupe de là partie voisine des

sources de naphte.

Fig. 2.

Sa largeur est supérieure à 25 kilomètres. En dehors de l'échancrure produite par le passage du Tcham-i-Tchiasorkh au travers de la crête pétrolifère, la couche mar-

Comme je l'ai dit, les couches ayant été courbées, les deux côtés de la crête sont symétriques, non pas au point de vue stratigraphique, mais à celui des éléments géologiques qui composent la coupe. Les sédiments se succèdent dans l'ordre suivant :