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PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
PROGRÈS DE LA MÉTALLURGIE DU NICKEL.
première, il s'agit de traiter des objets déjà polis. Les objets étant décapés et dégraissés, on les plonge dans un bain d'acide nitrique ou d'eau régale. Lorsque le po-
anodes se dissolvent rapidement et la densité du liquide ne change pas. La quantité à ajouter n'est pas arbitraire elle varie de 1 gramme à 8 grammes par litre de solution, selon sa nature. L'avantage de cette découverte consiste en ce qu'on n'a plus besoin d'employer des sels de nickel chimiquement purs, ni de précipiter les traces de métaux étrangers par le sulfure de sodium, l'influence nuisible de ces impuretés se trouvant annihilée par la présence de l'acide benzoïque.
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lissage a été bien fait, la couche métallique superficielle est promptement enlevée. On lave alors à grande eau et on porte la pièce dans le bain.
Le nickel vif se fait avec des objets non polis, mais qui doivent être décapés avec d'autant plus de soin. Si les objets à nickeler sont en fer, en acier ou en fonte, on les plonge pendant quinze à vingt minutes dans une solu-
tion bouillante à 20 p. 100 de potasse, puis dans l'eau saturée de potasse et de chaux éteinte. On les brosse vivement et on les met dans le bain. Il est avantageux aussi de commencer le dépôt dans un bain froid et de le terminer à chaud. On a ainsi une plus grande adhérence du dépôt et un plus beau poli de l'objet. On avive l'éclat très économiquement en agitant les objets au sortir du bain, après les avoir préalablement lavés et séchés, dans un sac contenant de la sciure de bois et du rouge à polir.
Pour recouvrir de nickel des objets non métalliques, il faut produire à leur surface un dépôt de cuivre, que l'on recouvre ensuite de nickel. Le nickelage donne aux objets une belle apparence
il les met à l'abri de la rouille et augmente peu leur prix; malheureusement la couche ainsi déposée a généralement peu d'adhérence, malgré les précautions prises, et il est certain que, si le nickel avait dû se borner à. cet emploi, il n'aurait jamais eu de grands débouchés.
Procédé Powell. - Powell, de Cincinnati, a trouvé
Jusqu'ici le Nouveaux procédés de nickelage (*). nickelage s'est fait par voie galvanique. 'Voici un nouveau procédé basé sur une réaction très curieuse du nickel. MM. Mond, Land et Quincke ont montré récemment que . si on fait passer du gaz oxyde de carbone sur du
nickel maintenu à 30 degrés environ, les deux corps s'unissent pour donner une combinaison que l'on peut condenser en un liquide bouillant à 43 degrés : le nickel doit provenir de la réduction de l'oxyde par l'hydrogène. Ce liquide très volatil peut se dissoudre dans la benzine et le pétrole. En vapeur ou en dissolution, il se décompose avec un dépôt brillant de nickel sous l'influence d'une légère élévation de température. Pour effectuer le nickelage, les objets sont immergés dans la solution ou dans la vapeur chauffée à une température convenable. Si on veut obtenir de la galvanoplastie de nickel ou des plaques de Métal, on emploie des surfaces déposantes enduites d'une couche de graphite. Les procédés de M. Mond sont très pratiques dans le laboratoire ; ils sont basés sur une réaction absolument inattendue; qu'il m'a paru intéressant de signaler.
qu'une addition d'acide benzoïque à un sel de nickel suffit
pour produire, par galvanoplastie, un bel enduit, blanc d'argent, adhérent et uniforme. De plus, grâce à cette addition, la solution se conserve plus longtemps, les
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(*) Revue scientifique, t. XLVIII, 2' semestre, p. 351.