Annales des Mines (1891, série 8, volume 20) [Image 151]

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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION

DES CHEMINS DE FER AUTRICHIENS.

de la locomotive qui nous occupe) qui est affecté aux locomotives pour les lignes à fortes rampes de la même com-

pagnie. Je dirai simplement ici que le charbon, au lieu d'être logé dans l'espace compris à l'intérieur des branches du fer-à-cheval dont la caisse à eau affecte la forme,

est placé au-dessus de la capacité qui contient l'eau d'alimentation. La locomotive et le tender n'ont d'ailleurs qu'un tampon chacun ; celui de la locomotive, qui est un

tampon sec, présente un angle très obtus qui reçoit la tôle arrondie du tampon à ressort du tender.

Attelage. - L'attelage est du type dit « anglais », il consiste en deux tiges rondes parallèles dont les extrémités sont réunies, au moyen de boulons à deux pièces percées d'un oeil. Le tender, d'une part, et la locomotive de l'autre, portent chacun un piton vertical sur lequel on enfile l'ceil de l'une des extrémités de la pièce d'attelage. Pour éviter la déformation des tiges, lors des ralentissements, ou des arrêts, on a réuni la partie moyenne de celles-ci au moyen d'une tôle A dont les parties planes sont rivées l'une à l'autre. Métaux employés dans la construction de la locomotive à grande vitesse des chemins de fer du Sud de l'Autriche et conditions de réception. Chaudières.

Les chaudières sont partie en fer soudé(*)

et partie en cuivre : le corps cylindrique, la boîte à feu extérieure, le dôme et la plaque tubulaire de la boîte à fumée sont en fer soudé, tandis que la boîte à feu intérieure est en cuivre. I. Les tôles doivent présenter', lors des essais de traction, les éléments suivants

261 FER SOUDÉ

ESSAIS DE TRACTION

Résistance à la traction en kilogr. par millim. carré (R). Contraction p.400 rapportée à la section primitive (S). Allongement p. 100 (rapporté à la longueur primitive. Valeur minima de (15+5)

CUIVRE

35

en en long travers

36 25 16

3"2

15 13

60

Les essais de traction se font sur une éprouvette ayant au moins 600 millimètres de longueur sur 42 millimètres de largeur. On détache (Pl. IX, fig. 4) à -la cisaille, sui-

vant ab, et par rupture, suivant ac, l'éprouvette sur laquelle on marque en d un numéro et une flèche inscrits

également en di sur la partie de la tôle d'acier ou de cuivre voisine de l'extrémité d de l'éprouvette. Cette flèche indique le sens du laminage. Dans les tôles de cuivre, il faut en effet que la grande dimension de l'éprou-

vette soit, pour la plaque tubulaire, perpendiculaire au sens du laminage, et que, pour la plaque d'arrière et les

parois latérales, elle soit parallèle à cette direction. Dans les tôles de fer, on prend, pour la moitié des tôles commandées, la grande dimension de l'éprouvette parallèle à la direction du laminage, et pour l'autre moitié, on

la prend dans le sens perpendiculaire. Ces essais de traction ont lieu à froid. Il n'en est pas de même des épreuves par pliage qui se font les unes à froid, les autres

à chaud. Dans les premières on doit pouvoir atteindre sans crique ni gerçures, savoir

10 Pour les tôles de chaudière (fer) un angle de 80 à 1100, suivant que la longueur de l'éprouvette est parallèle ou perpendiculaire au sens du laminage 2' Pour les tôles de foyer (cuivre) un angle de 55° Dans les secondes on doit pouvoir plier à bloc les tôles de chaudière ou de foyer.

(*) Les tôles proviennent des usines de Pichling (Société alpine).

f.

II. Les entretoises sont, les unes en cuivre, les autres

e: