Annales des Mines (1891, série 8, volume 20) [Image 49]

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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS

leurs une rainure longitudinale k dans laquelle s'engage un coin saillant fixé à la partie intérieure du moyeu de la roue f. Le couteau c décrit une surface hélicoïdale et découpe une tranche mince de matière, tandis que l'eau amenée par le tuyau d en assure la dilution. La sortie des produits s'effectue par les ouvertures i pratiquées dans l'axe vertical dont la coupe horizontale est donnée à part sur la droite de la fig. 7. Le couteau une fois arrivé au fond du récipient, on enlève les courroies motrices qui

actionnent les poulies P, on desserre l'écrou 1, et, en tournant une manivelle m, on détermine la rotation du pignon n, et, par suite, on peut remonter le couteau à sa position initiale. L'appareil est alors prêt à servir de nouveau. L'eau nécessaire au fonctionnement est amenée par le tuyau p dans le réservoir annulaire g qui participe à la rotation de l'axe b. Si cet axe b est creux, on peut l'utiliser comme canal d'amenée de l'eau. Il est d'ailleurs aisé de ne faire participer le tuyau d qu'à la rotation, et non au mouvement de descente de l'axe. La seule condition essentielle à réaliser dans l'installation de cet appareil, est de le placer à un niveau suffisamment élevé, et de lui fournir, au moyen d'un élévateur, les matières qu'il doit distribuer aux appareils suivants. L'absence d'un élévateur dans l'atelier de Clausthal oblige à charger les schlamms à la pelle dans le distributeur Meinicke. Cet inconvénient, auquel il serait bien facile de remédier, est une des raisons pour lesquelles les appareils de M. Meinicke ne sont pas en faveur à Clausthal. Les éléments de l'appareil sont résumés dans le tableau suivant où l'on a désigné par le diamètre extérieur du cylindre a; sa hauteur; A la différence de niveau qui doit exister entre le fond du réservoir a et la partie supérieure des appareils à alimenter; la capacité du cylindre a;

DANS LA SAXE, LE HART Z ET LA PRUSSE RHÉNANE.

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Q le débit en litres par heure rapporté à un tour de l'axe vertical b. Valeur de B en mètres H A

-

V en mètres cubes Q en litres

A +0,15

1,5 A +0,20 1

3/4 2

1 3/4 4,5

2

A 4- 0,30 1 3 8

2° Table Stéin. - La Pl. III, qui représente la table à toile Stein, donne : 10 (fig. 9) une élévation parallèle à l'un des côtés de l'appareil ; 2° (fig. 12) une élévation vue de l'autre côté; 30 (fig. i 1) un plan; 40 (fig. 10) une vue

parallèle à l'un des petits côtés de l'ensemble. Cette table comprend

Une base formée de deux poutres horizontales en bois a et de deux montants c également en bois, qui y sont assemblés (fig. 9). Sur la face intérieure du montant de gauche, est boulonnée une plaque de choc d en fer portant une rainure qui sert à guider la cheville e du cadre de la table ; la pièce f, placée également contre la face intérieure du même montant, sert de support au canal qui amène la lavée, et la tige filetée g traverse un écrou fixé à la partie supérieure du montant vertical c qui porte sur sa face extérieure le ressort spiral h. Le montant verticale, de droite, porte, sur sa face intérieure, des pièces d, f, g, identiques à celles qui viennent d'être désignées par les mêmes lettres ; mais, sur sa face extérieure, se trouve le palier i qui reçoit l'arbre k, le rochet à trois dents /, la poulie motrice nz, et le volant n. Un cadre de choc placé entre les deux montants ç et muni sur chacun de ses petits côtés d'une chevilleguide de 10 millimètres de diamètre dirigée à l'extérieur du cadre. La cheville de gauche porte deux écrous, l'un, p, qui sert à régler l'amplitude du choc, et l'autre, g,