Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 298]

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NOUVEAUX ORDRES GÉNÉRAUX

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DE LA COMPAGNIE DE L'OUEST.

et le travail résistant de cette force pour un parcours égal à L sera

Pour une vitesse et une déclivité déterminée, notre formule nous permettra de calculer : 10 le coefficient de

[(P

p)J7 ± fp

K

PI

Le train s'arrêtera quand ce travail résistant sera de-

venu égal à la puissance vive [P+ 0,5 (P' p, )]

v2

que

le train possédait au moment où les freins ont été définitivement serrés, c'est-à-dire lorsque l'on aura

[(P p)f'+ fp +

K

cours L après lequel le train doit s'arrêter ; 2° .ce parcours L, si l'on donne le coefficient de freinage -

P

e

POI001L =_ [P + 0,5 (P' p')]

P P

enfin par P, il vient P P

K

I

P

1.000

]1,

-

[1+0,08(4

p -1-7P)fi+f

K

I

P

1.000

P.,

"8 TF'L+

I 1.000

K

P.

f fr +0,08 2gL y=

L=

P\ ]

Telle est la formule à laquelle, d'accord avec M. Pol Lefèvre, je m'arrêterai. M. l'inspecteur général Thoyot avait établi la formule suivante peu différente de la précédente

f' (ff ) FP

K

I

L000

Pour que le train puisse s'arrêter et même pour qu'étant arrêté il ne se mette pas de lui même en marche, il faut que la force retardataire ait une valeur positive, c'est-àdire que l'on ait

= (1 + 0,08) 2g

Cette formule ne diffère de la nôtre qu'en ce que dans le second membre M. Thoyot n'a pas eu égard à ce que l'on ne doit plus compter pour les parties tournantes enrayées, la partie de leur puissance vive qui correspond au mouvement de rotation; il est vrai que souvent les freins ne sont pas toujours serrés jusqu'à l'enrayage, et que ce n'est pas même alors qu'ils ont, comme nous l'avons déjà rappelé, leur maximum d'efficacité. Toutefois, les deux formules conduisent à des résultats dont la différence n'a pas d'importance en pratique et nous appliquerons celle que nous avons établie et qui est adoptée par M. Lefèvre.

La

formule pour chacun de ces deux cas peut être mise sous les formes suivantes

en remplaçant P' par 0,16 P etp' par 0,16 p, divisant

[(4_ 22).f+f

si l'on donne le par-

freinage, c'est-à-dire le rapport

1.00 0]L.

(P

p)i' + fp + K

PI 1.000 > 0,

ce qui revient à :

(1-4-)f+fp+ K encore à P

c'est-à-dire

>0, 1.000

>ïof P' K

I

ff'

1.000

Ti

Il est d'ailleurs évident que fi ne peut être supérieur à l'unité.