Annales des Mines (1890, série 8, volume 18) [Image 276]

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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

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Les mêmes formes, avec des dimensions plus grandes, se retrouvent dans les machines demi-fixes. Citons aussi dans ce cas la disposition remarquable des générateurs à foyer amovible, représentée dans le Cours de machines de Callon (fig. 280, 280 bis, 281, 288, types Thomas et Laurens, Farcot, Weyher et Richemond). La fig. 5, Pl. X, représente ce dernier type : le foyer, avec sa chambre de combustion, et les tubes forment un ensemble qui n'est relié qu'à la façade de la chaudière : cette façade, plane, au lieu d'être rivée au reste du générateur, est assemblée par des boulons sur un grand joint circulaire à brides, En défaisant ce joint, placé à l'extérieur de l'appareil, on

ceau tubulaire ; beaucoup de combinaisons ont, comme élément principal, un corps cylindrique traversé par un faisceau de tubes. Cet élément peut être unique et placé au-dessus d'une grille, ou même à la suite d'un foyer à parois de briques (surtout pour des combustibles spéciaux, sciure de bois, par exemple) ; plus fréquemment, il communique avec des bouilleurs ou d'autres corps de

peut sortir tout le système intérieur pour le détartrer. Afin de donner à ce système intérieur des dimensions suffisantes, on en remplit à peu près complètement le corps cylindrique extérieur, qu'on surmonte alors d'un second cylindre où se trouve la surface de l'eau. La disposition amovible du foyer avec ses tubes est l'une des plus ingénieuses qui aient été adoptées pour les générateurs tubulaires.

prend un grand cylindre en tôle, terminé par deux fonds plats, contenant deux, trois ou même quatre foyers cylin-

Générateurs fixes. Nous retrouvons encore, comme générateur fixe tubulaire, la chaudière locomotive, dont les dimensions ne sont plus aussi étroitement limitées ainsi les chaudières de ce type, montées à la station oeil

traie électrique de Saint-James (Londres), ont

un foyer

long de 11'1,852, large de 11n,630 et haut de 1"1,780; le diamètre moyen du corps cylindrique est de 11'1,830,1a longueur des tubes de 31'1,330 (Engineer du 5 septembre 1890, p. 189). C'est un type d'un prix élevé, surtout sue foyer est en cuivre. La disposition amovible est aussi ap-

pliquée dans ce cas. N'ayant plus de sujétions étroites d'emplacement et de poids, on peut, d'ailleurs, adopter les dispositions les plus variées : dans la chaudière de Cornouailles, par exemple, on interrompt le corps intérieur au delà de la grille et on le remplace par un fais

chaudières.

Les chaudières marines sont Chaudières marines. ordinairement tubulaires. Les formes parallélipipédiques ont depuis longtemps disparu, avec les basses pressions.

Le type en quelque sorte classique aujourd'hui comdriques intérieurs ;

ces foyers se prolongent par des

boites à feu, d'où partent des tubes en retour, placés au-dessus des foyers. Les gaz chauds, à la sortie des tubes, débouchent dans une boîte à fumée rapportée sur la façade de la chaudière, au-dessus des portes de chargement des foyers. Les faces planes sont entretoisées entre elles par des tirants et rattachées au cylindre extérieur par des goussets en tôle ; des entretoises relient les boîtes à feu entre elles et à la face plane arrière. Enfin,

les foyers sont composés de viroles à bords relevés fig. 4; assez fréquemment aujourd'hui, ils sont en tôle ondulée du système Fox, c'est-à-dire formés

comme sur la

d'un cylindre sans rivure à section ondulée, opposant une résistance considérable à l'écrasement (Portefeuille éon, des machines, mai 1890, p. 69), Dans le foyer Farnley, les ondulations sont disposées en hélices.

Les tubes sont, en général, d'un assez fort diamètre, 70 millimètres à l'intérieur, par exemple. Une variante, dérivée du type précédent, se compose de deux chaudières semblables, accolées par leurs fonds Postérieurs : on peut alors supprimer ces fonds, en entre-