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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
bandages de wagons ; Mais pour les premiers seuls, il arrive fréquemment que leur profil ne varie pas avec le rayon des roues. En général, les travaux moléculaires accomplis dans des flexions proportionnelles aux rayons
sont donc en raison inverse des rayons, tant que ces flexions sont compatibles avec les déplacements élastiques. Les expériences de M. Roussel indiquent qu'au delà de 1
la limite d'élasticité les choses se passent d'une façon inverse, puisque le travail arrive à être indépendant des rayons pour une flexion du I/12e du diamètre : c'est là un fait dont il paraît difficile de se rendre compte théoriquement. Les ressorts de Ressorts de suspension et de choc. suspension qui reçoivent une flèche de fabrication sont
soumis à des flexions vivement réitérées les amenant à la ligne droite : ils ne doivent présenter ni ruptures ni déformations, et doivent conserver leur flèche, avec une tolérance de 2 millimètres. Ils doivent fléchir uniformément, c'est-à-dire subir des déformations proportionnelles aux charges.
Placée sur deux appuis distants de 0,25, une feuille quelconque doit supporter sans rupture le choc d'un mouton de 50 kilogrammes tombant d'une hauteur H = , H étant exprimé en centimètres et la section en millimètres carré. Cette hauteur sera donc de 1n1,66 pour des feuilles de 10 100. En appliquant ici la formule établie pour les essieux soumis au choc, on trouve que la flèche maximum
en charge est de 0m,018. Cette valeur n'est sans doute pas atteinte en réalité, car la limite d'élasticité se trouve de beaucoup dépassée. On essaie ainsi 2 p. 100 des ressorts. On emploie fréquemment, comme ressorts de choc,
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
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-des ressorts à spirale confectionnés en acier de toute première qualité. Ceux pour wagons pèsent 1.5kg,250, -ceux pour locomotives,- 16kg,650. Il ne doit exister aucun
frottement entre les spires, quel que soit le degré de compression. Les ressorts pour wagons sont soumis, au moyen d'un mouton à vapeur, à mille flexions réitérées et à fond ; ils doivent conserver alors une hauteur comporter ensuite une prise entre 225 et 235 millimètres charge de 5.000 kilogrammes pour une hauteur comprise -entre 100 et 170 millimètres. Les ressorts pour locomotives doivent supporter au dynamomètre, un effort de
1,800 kilogrammes avec un jeu de 40 millimètres, et un effort de 4.000 kilogrammes avec un jeu de 15 milli-
mètres. Un dixième au moins des ressorts pour locomotives subissent ces derniers essais, et tous les ressorts
soumis à des chocs réitérés et à fond doivent en outre reprendre leur hauteur initiale.
Les essais de Machine d'essais systeme Kirkaldy. résistance se font à l'Arsenal des Chemins de fer à Malines d'une façon très remarquable, qu'il est intéressant de décrire ici. On emploie une machine Kirkaldy,
de la force de 500.000 kilogrammes, construite par la maison Greenwood et Batley, à Leeds. Cette machine est
la plus puissante du continent, et n'est égalée, à notre connaissance, que par la machine Emery de l'arsenal de Watertown aux États-Unis (voir Génie civil, t. XIII, p. 21). Comme toutes les fortes machines, la pression -est produite par un cylindre hydraulique agissant horizontalement dans l'axe de l'éprouvette à essayer. Ce cylindre est relié à deux appareils qui peuvent fonctionner simultanément ou séparément. L'un se compose de trois pompes
à refoulement ordinaire, calées sur un même arbre à 120 degrés, de façon à atténuer le plus possible l'effet -des points morts. Deux de ces pompes peuvent être dé-