Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 88]

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DE SURETÉ DE M. DULAC.

EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE

pagnie parisienne du gaz.

C'est grâce à l'extrére obligeance de M. Camus, directeur de la Compagnie lm

risienne d'éclairage et de chauffage par le gaz, et d tout le personnel technique de la Compagnie, qu'il a p être procédé, dans des conditions comparables entre elles, aux essais qui vont être relatés sur une soupap ordinaire, et aux essais sur la soupape Dulac dont la re. lation prendra place dans la suite de ces notes. De v1 remerciments sont dus à M. Dulac, qui a pris toute la peine des préparatifs des expériences, et les a disposés avec le soin le plus consciencieux. Ces essais ont eu lieu sur un groupe de générateurs bouilleurs de l'Usine des goudrons de la Compagnie du gaz, en juin 1888 et en mars 1889. On va d'abord indi. quer le mode d'observation qui leur a été commun; on décrira ensuite leurs conditions particulières et leurs sultats. La fig. 1, PI. H, montre Appareil enregistreur. dispositions essentielles de l'appareil enregistreur, cou.

truit par MM, Richard frères, qui a permis de note/ simultanément les variations de la pression intérieure du

générateur et les levées de la soupape. Un cylindre AB A'B', actionné par un mouvement d'horlogerie, fait mouvoir une feuille de papier devant deux styles E, E', portés respectivement par deux aiguilles i et cl mobiles autour d'un axe fixe o, et destinè à tracer chacun sur le cylindre un diagramme distinct, ainsi qu'il suit. Un manomètre s, par l'intermédiaire de la bielle g" g Ci

du levier coudé gight, actionne une barre h'h terminée

supérieure du corps cylindrique, mais loin du dôme qui

porte la soupape en expérience. L'appareil est réglé pour que le style E, ainsi conduit, franchisse sensiblement une division des ordonnées de son diagramme pour 04,100 de variation de pression ; et le mode de prise de

la barre hh' sur le pignon K permet de placer ce style sur le zéro des ordonnées au moment où l'expérience commence, quelle que soit la valeur absolue de la pression initiale.

D'autre part, une tige verticale guidée c est reliée par un cordon au levier de 1a soupape et subit par suite des mouvements rectilignes proportionnels aux levées à en-

registrer. Cette tige entraîne une barre horizontale ab fixée sur elle eu bras de potence ; enfin, sur une petite butée saillante fixée en un point a de cette barre, repose l'aiguille d.

Dès lors, dans le triangle rectangle ota, le côté ta a une longueur constante que l'on appellera B, et le côté ot

varie au gré du mouvement de la soupape. Soient L la longueur de l'aiguille 0E', 0)0 son inclinaison sur l'horizontale dans la position initiale 0E', w son inclinaison dans une

position quelconque Oal, pour laquelle le style a décrit une ordonnée curviligne roi dont on désignera la longueur par y. Pour cette même position 00J, le côté ot, d'abord égal à Btgwo, est devenu égal à Btgwo-v,z, z étant la levée qu'a prise la soupape et' p. un coefficient de proportionnalité constant dans une même expérience ; et l'on a

B tgw0

Etz

= B tg w .= B tg (wo-

d'où l'on tire

en h par une vis, dont les filets peuvent être mis en

[Az

prise avec les dents d'une roue K qui entraîne l'aiguille Ce manomètre est en relation avec un robinet de vapeur

B

placé sur la devanture du générateur, dans la rée

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sin

Y

COS% COS (CO,

-

Telle est l'expression de la loi suivant laquelle les or-