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BULLETIN .
MINES D'OR DE LA RÉPUBLIQUE DU TRANSVAAL.
Les principaux districts aurifères de la République du Transvaal sont ceux de Lydenburg, de Kaap et de Komati du côté du nord-est, de Witwatersrand et de Malmani du côté du sud et du sud-ouest. Les gisements de Lydenburg consistent partie en filons, partie en minerais d'alluvion ; ils sont exploités actuellement par seize
compagnies représentant un capital total de 56 millions de francs; mais toutes ces compagnies n'ont pas eu la même fortune : quelques-unes d'entre elles ont vu leurs actions tomber à vil prix, par suite des difficultés inattendues rencontrées dans l'exploitation et tenant soit à la moindre richesse des gisements, soit à la nature du minerai moins propre à l'amalgamation, soit aux dépenses qu'il a fallu faire pour amener aux bocards l'eau nécessaire à leur fonctionnement. L'exploitation porte .sur un nombre considérable de filons de quartz aurifère, dont la puissance varie, en général, de O,60 à 1-,20; quelques-uns d'entre eux sont reconnus sur plus d'un kilomètre de longueur. Ils sont encaissés, du moins dans certaines concessions, dans des schistes talqueux, que traversent en outre des filons de roches dioritiques. Les alluvions aurifères se trouvent au voisinage immédiat des filons, dont la désagrégation leur a donné naissance; mais elles sont parfois recouvertes par des dépôts stériles assez épais; elles sont, presque partout, exploitées par la méthode hydraulique; les gros fragments de quartz qu'elles renferment, et qui sont arrêtés par des grilles, sont repassés au bocard avec les minerais extraits des filons.
La teneur moyenne de ces minerais parait varier entre 40 et 50 grammes d'or à la tonne; mais on n'a pas toujours, comme rendement pratique, obtenu ce minimum de 10 grammes, une partie assez notable de l'or étant parfois restée dans les résidus de lavage; c'est ce qui arrive notamment dans le cas de minerais pyriteux, et l'on est contraint alors de reprendre, pour les griller et les traiter à nouveau, les résidus de l'amalgation. Dans son ensemble, la production annuelle du district de Lydenburg, non compris la vallée du Kaap, est évaluée de 6.000 à 8.000 onces (186 à 248 kilogrammes) représentant une valeur de 540.000 à 720.000 francs.
Dans le district de Witwatersrand, les résultats ont été plus
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importants, ainsi qu'on en peut juger par le tableau suivant, qui donne, d'après le rapport de la Chambre des Mines, la production mensuelle de ce district du 1.'r décembre 1887 au 30 novembre 1888 PRODUCTION
en
MOIS
PRODUCTION
VALEUR à raison
onces troy
en
de
de 00 francs
kilogrammes
par once
ts,,o912
fr.
kilog. Décembre 1887
Janvier 1888 Février. Mars Avril Mai
Juin Juillet. Audit
Septembre Octobre Novembre
Totaux
8.306 11 269 12.161 14.706 15 85.1 19 002 16.328 19.963 19.877 20.219 27 773 26.928
258,233 350,353 378.085 457,209 492,901 590,772 507,637 620,649 617,975 618,608 863,462 815,428
241.686
6.581,312
7-17.540
1.01.1.210
1.091.190 1.323 580 1 496.860 1.710.180 1.469.520 1.796.670 1.788.930 1.819.710 2.499.570 2.360.520 19.051.790
(Extrait d'un Rapport adressé à M. le Ministre des affaires étrangères, par M. ÀUBERT, vice-consul de France à Prétoria).
MINES DE CHARBON DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE.
Les grèves qui se sont produites, à la fin de l'année 4888, dans le district houiller de Newcastle d'Australie (Nouvelle-Galles du Sud), ont jeté une grande perturbation dans nombre d'indus-
tries et dans la navigation en Australasie. Elles ont eu pour
effet d'appeler l'attention sur les mines de houille de la NouvelleZélande, et plusieurs compagnies se sont constituées pour l'exploitation de nouveaux gisements carbonifères, principalement sur la côte ouest de l'île du Sud. Le tableau suivant indique les quantités de charbon extraites des mines de la Nouvelle-Zélande pendant les dix dernières années, ainsi que les chiffres des importations correspondantes 36.