Annales des Mines (1887, série 8, volume 11) [Image 132]

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264 CONGRÈS INTERNATIONAL DES CHEMINS DE FER.

RAPPORT DES DÉLÉGUÉS FRANÇAIS.

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enfin des gares de jonction de lignes à sections différentes. »

cliqué les systèmes qui paraissent pouvoir être appli-

Les rapporteurs de la VII° question se sont également chargés de l'exposé de la VIII' question; ils ont joint à

La discussion, à laquelle ont pris surtout part pour la France M. Sartiaux et M. Sampité, Ingénieur en chef adjoint au chef d'exploitation des chemins de fer de l'État français, a fait ressortir les inconvénients des formules générales appliquées à des questions aussi complexes et qui exigent des solutions différentes dans chaque cas. On est tombé d'accord sur un projet de résolution qui

leur rapport une note succincte relative aux appareils Armstrong, établis sur les quais du port d'Anvers. M. Cossmann, Inspecteur de l'Exploitation des Chemins de fer du Nord français, a fait remarquer combien il serait difficile de résoudre en Congrès une question aussi grave et aussi complexe, et il a proposé de soumettre au

Congrès la résolution suivante, qui a été adoptée en

qués.

a été adopté par le Congrès avec une légère modification.

La rédaction définitive est conçue dans les termes

séance plénière :

suivants

Le Congrès émet le vu que chaque administration de chemin de fer veuille bien, dans des notes accompagnées de plans qui seraient ultérieurement reproduits par ses soins, faire connaître les caractères principaux des dispositions dont elle fait usage dans l'établissement de ses gares.

Il est désirable, dans l'intérêt du public et des administrations, que, tout au moins en ce qui concerne le service des voyageurs, la communauté des gares soit établie dans les localités desservies par plusieurs lignes de chemins de fer. Il est désirable également que les lignes distinctes d'une même localité soient reliées par rails. Les gares communes doivent, au point de vue de la sécurité du service, être gérées par une seule administration. La question de l'organisation des gares communes, ainsi que celle du partage des dépenses de loyer et d'exploitation, ne peut être résolue d'une manière générale. C'est une question d'espèce, dépendant des situations respectives des administrations en présence, de l'importance et de la nature du trafic, des conditions et de la durée du service de chaque ligne, des dépenses évitées à la ligne reçue ou faites par la ligne recevante pour l'établissement de la gare commune, etc., etc. Le Congrès pense, d'ailleurs, que, lorsqu'il s'agit de la réception d'une ligne secondaire ayant le caractère d'affluent, il est équitable que l'administration recevante lui accorde certaines facilités tenant compte de ce rôle d'affluent. La seule règle à observer, c'est que le régime soit équitable

Deux documents répondant au voeu formulé avaient été déposés, l'un par M. Drouin, Inspecteur général des chemins de fer portugais de la Beira-Alta, sur la dispo-

tion à donner aux gares à faible trafic; l'autre, par M. H. Footner, Ingénieur en chef du service des manuvres du « London and Nord-Western Railway », sur son nouveau système de gares de triage appliqué à EdgeHill (Liverpool).

« Organisation du service des gares IX° question. Partage des décommunes et des trains communs. Orpenses de premier établissement et d'exploitation. ganisation du service d'échange entre les gares distinctes

situées dans une même localité et reliées ou non par rails. » M. Matrot, Chef de l'exploitation des chemins de fer

de l'État français, a fait l'exposé de la question et in-

pour toutes les parties, les tribunaux ou les autorités compétentes ayant, en cas de désaccord, à trancher la question par les voies ordinaires.

Dans tous les cas, le Congrès estime qu'il est utile, lorsque l'expérience a prononcé, de substituer au mode provisoirement admis pour la répartition des dépenses, une formule très simple,