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NOTE SUR L'OZOKÉRITE.
20 par minute, on peut monter 1 mètre cube d'eau par
SES GISEMENTS, SON EXPLOITATION A BORYSLAW.
Voici, comme exemples, diverses formules de traitement :
minute.
Conclusion. La mine emploie 500 ouvriers et donne 1.000 tonnes d'ozokérite par an. L'exploitation étant faite méthodiquement et rationnellement, avec les engins modernes, donne d'excellents ré-
sultats. Il serait à souhaiter qu'elle fût suivie partout. Malheureusement on n'en est pas encore là, tant s'en faut. Cependant la nouvelle loi du 11 mai 1884 (*), qui tend à assimiler les mines d'ozokérite aux mines concessibles, facilitera les tentatives faites dans cette voie.
VI. Traitement 41e rozoliérite. A Boryslavv même on soumet l'ozokérite à un premier traitement ayant pour but de la séparer de la gangue qui l'entoure plus ou moins. C'est une simple fusion à feu nu ou à la vapeur. L'ozokérite est coulée en pains qui s'expédient facilement par chemin de fer. C'est l'Autriche
qui en reçoit la plus grande partie, mais on l'expédie aussi en Russie, en Allemagne, en Angleterre. Les principales usines qui traitent l'ozokérite sont à Drohobycz , à Lemberg , à Stockerau près de Vienne, à Vienne, à Aussig, à Teplitz , à Elbeteinitz , à Battersea près de Londres, à Halle; à Francfort, à Hambourg. L'usine de Stockerau a une grande importance. Celle de Lemberg est installée seulement depuis un an. Elle ne' marchait pas encore quand j'y suis passé. La fusion de l'ozokérite s'opère généralement par la vapeur surchauffée. On blanchit avec de l'acide sulfurique ou avec du noir animal, et on dissout quelquefois l'ozokérite avec de la benzine. (*) Aguillon (loc. cit.).
« On met deux à trois tonnes Usine de Battersea. d'ozokérite dans une chaudière. La masse, fondue par un courant de vapeur, s'écoule dans une cornue où on fait une distillation, d'abord à la vapert,r, ensuite par chauffage à feu nu. « La matière distillée coule dans des formes où elle se solidifie en masse paraffineuse imprégnée d'huile. On soumet alors les gâteaux à la presse hydraulique, puis on les fond de nouveau pour les envoyer ensuite, à l'état liquide, dans une chaudière où on mélange avec une certaine quantité d'acide sulfurique. Cette chaudière est pourvue d'une chemise de vapeur et d'appareils mélangeurs mécaniques. Après un certain temps d'agitation, on laisse reposer la masse. L'acide sulfurique reste au fond en entraînant les matières colorantes. On tire ensuite la masse paraffineuse dans des vases où elle est fondue encore une fois. On coule enfin dans les formes définitives (*). »
Méthode Redl.
Frédéric Redl a indiqué (') une mé-
thode pour blanchir l'ozokérite sans emploi d'acide sulfu-
rique, avec du noir animal seulement. Voici son procédé
On fond l'ozokérite avec 3 parties de noir animal ; après six heures, on extrait la masse en dissolvant avec du sulfure de carbone ou de la banzine, on sépare ensuite l'ozokérite et on obtient 90 p. 100 d'une cire blanche à cassure analogue à celle de rozokérite, contenant, outre la cérésine, tous les produits organiques que l'acide sulfurique désorganise par son action. (*) Wagner. Jahrbuch, 4878. (**) Hubner's Zeitschrift far Paraein und Minerallilindustrie.