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DU CENTRE DE LA FRANCE.
GISEMENTS DE MINERAI DE FER
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la vallée de la Loire, il y a eu un relèvement consid& rable de l'argile à silex par suite duquel le bassin sidé-
jourd'hui disparue. Dujardin cite (*) des ferriers dans les localités suivantes ;. Brèches, Laferrière, le Boulay, près la forêt de Baudry, , la Chapelle-Blanche, les environs du Grand-Pressigny, Nouans et surtout la forêt de Saint-Aignan. Dans le Loir-et-Cher les minières n'étaient pas moins abondantes : il en existait autrefois dans les communes d'Autainville , Couffy, Mareuil, Noyers, Mesland, Chitteauvieux, Épuisay, Busloup, Danzé, Renay, Santenay, Conan, Savigny, , la Ville-aux-Clercs, la Fontenelle, Choué , Fortan , Azé, La Chapelle-Enchérie, Labosse, Thoré, Temple, Châtillon-sur-Cher, Monteaux, Fréteval, Mondoubleau et Saint-Aignan. Le diagramme suivant résume l'allure des deux dépôts, de l'argile à silex et de l'argile à minerai de fer
rolithique a été complètement distinct de celui de l'argile à silex.
Ce relèvement considérable de l'argile à silex au voi-
sinage de la vallée de la Loire est dû à une grande faille, connue sous le nom de faille de Sancerre.
La faille de Sancerre a été Faille de Sancerre. signalée pour la première fois, en 1847, par Raulin, dans son mémoire sur le Sancerrois (*); elle a été étudiée depuis par Boulanger et Bertera (**), puis par Ébray et par M. Douvillé (***).
Cette faille fait partie d'un ensemble d'accidents affectant les assises jurassiques et crétacées, s'étendant depuis le revers occidental du massif du Morvan
jusqu'à la faille de Sancerre; au delà de celle-ci on ne ,CLOje.etie":,) Canez a -roanit
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Il est digne de remarque que cette série d'accidents, Je
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trouve plus que de petites failles sans importance.
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qui ont disloqué le sol de la Nièvre entre le Morvan et la Loire, se termine brusquement à l'ouest par une brisure
qui l'emporte de beaucoup, par son importance, sur 5
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Les considérations précédentes nous conduisent donc à cette conclusion : c'est qu'à l'ouest du département du Cher, les deux formations se sont déposées dans le même
bassin, soit qu'il y ait eu continuité de dépôt pendant toute. la période éocène, soit que les deux formations se soient si intimement soudées qu'aucune distinction ne soit possible, tandis que dans le Cher, et surtout à l'est vers (*) Mémoire sur les couches du sol en Touraine, par Dujardin. Mémoires de la Société géologique de France, 837, 11, 20 part.
toutes les autres. Cette faille commence à la limite nord du département du Cher, le traverse dans toute sa longueur, et se pour-
suit de là dans le département de l'Allier où elle doit pénétrer jusqu'à la hauteur de Montluçon. C'est, du moins, ce qui nous paraît résulter de l'examen de la carte géologique de ce département, dressée par Boulanger. Nous voyons, en effet, sur le prolongement de la faille de Sancerre, les terrains du lias de Lurcy-Lévy (*) Mémoires Soc. géol., 20 série, 1847, 1, p. 219. ("*) Texte explicatif de la carte géologique du Cher.
(***) Bulletin de la Société géologique de France, 3' série, t. IV, p. 104. 1875.