Annales des Mines (1886, série 8, volume 10) [Image 117]

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DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA RUHR.

MÉMOIRE SUR L'AÉRAGE DES MINES

représentant en Westphalie, le ventilateur du puits MWlensiefen (mine Germania), installé en 1880, ne se distingue du précédent que par de petites différences dans la disposition des aubes et les angles qu'elles forment soit avec le plan de rotation, soit avec le rayon. Le ventilateur du puits Müllensiefen est une roue de 2111,20 de diamètre et de 01,315 de large ; elle a 12 aubes et tourne normalement à la vitesse de 280 tours à la minute. La

machine motrice est horizontale, à un seul cylindre, à détente Meyer, et fait 40 tours à la minute, le rapport des poulies de transmission étant de 1 à 7. 6' Ventilateurs Schiele. Le ventilateur Schiele (Pl. I, fig. 17) est un type qui tient à la fois du Guibal et du Win-

ter. En principe, c'est une roue Winter placée dans une enveloppe Guibal. La roue diffère de celle du ventilateur Winter d'abord par son diamètre, qui est uniformément de 1111,55 seulement, ensuite par la largeur qui, au lien d'être constante, -va en diminuant du centre à la circonférence, depuis 0rn,35 jusqu'à Om,20 ; enfin par la disposition des ailes qui sont alternativement courtes et longues ; leur nombre est de 12 ou de 16 comme dans le Winter. L'enveloppe, en fonte, épouse la forme, bombée au centre et amincie vers les bords, de la roue, et est munie d'une trompe conique, semblable à la cheminée des Guibal, de sorte que, dans son ensemble, sa forme extérieure rappelle la forme générale de certaines ammonites. Les ventilateurs Schiele, dont le plus ancien, celui du puits Schleswig (Hôrder Kohlenwerk), remonte à 1876, sont menés généralement à une vitesse de 400 à 450 tours par minute. Celui de la mine Rheinpreussen, installé depuis 1882 et établi souterrainement au niveau du retour d'air à 240 mètres de profondeur, n'a que 1 mètre de diamètre, et tourne à la vitesse de 600 à 700 tours par

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mite. Comme on le verra un peu plus loin, on obtient ainsi un rendement manométrique plus faible, mais un rendement mécanique plus fort. 7.

Ventilateur Dinnendahl.

Le seul ventilateur de

cette espèce qui existe en Westphalie est celui de la mine

flannover I (puits n° 1), qui est en marche depuis 1882. C'est un ventilateur à axe vertical et à huit ailes hélicoïdales en tôle, dont le principe est analogue à celui du ventilateur Pelzer ; on peut dire que c'est un Pelzer dans lequel l'impulsion longitudinale de l'air est seule conservée, et l'action centrifuge supprimée. A cet effet, la roue en tôle est, comme le montre la figure 18, Pl. I, complètement entourée d'une enveloppe en maçonnerie ayant la forme d'un cylindre vertical de 50 centimètres

de haut et se raccordant par un tronc de cône avec le puits d'appel.

Le diamètre de la roue est de 2m,50; les ailes ont la forme d'une surface gauche dont la trace sur le cylindre extérieur serait un huitième de spire d'une hélice faisant avec les génératrices un angle d'environ 63° ; la surface elle-même est voisine d'une portion d'héliçoïde.

Le ventilateur est mis en mouvement par une petite machine Brotherhood horizontale à 3 cylindres qui fait 120 tours à la minute ; l'arbre, vertical, de cette machine, est mis en communication avec celui du ventilateur par une courroie sans fin passant sur deux poulies dont les diamètres sont dans le rapport de 1 à 7, de sorte que, en marche normale, le ventilateur tourne avec une vitesse de 840 tours par minute. 8° Ventilateurs Kaselowski.

Le principe, le mode de

fonctionnement et l'installation générale sont les mêmes que dans le ventilateur précédent. La différence entre les deux systèmes consiste dans la forme même de la roue : dans le Kaselowski (qui, au moins dans le bassin de la Ruhr, est le plus ancien des deux, puisque ses installa-