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STATISTIQUE
A. - MINES DE HOIJIL
GROUPE DE L'AUVERGNE. - Département du Puy-de-Dôme.
1. - BASSIN DE BRAIS
la Combelle (suite).
coneessi DATE
de
LIEU de
l'accident.
l'accident.
2
3
N 091 B R E d'ouvriers
CAUSES DE L'ACCIDENT
> Blessés. cai 5
Causes directes
[47 >"" c
Tués.
105
CCIDENTS DE GRISOU.
6
r.c
° '7.1
7
de l'Inn mn'nation
directes.
8
9
40
Vides existant dans les remblais
à feu nu.
du gaz.
OBSERVATIONS.
Causes
l'accumulation
du gaz.
Il
Tonnes. 66I
1856
22 lion-
Puits d'Orléans.
2
100
12857
Brûlés dont
-vie',.
Groupe
Lampe
dans un quartier
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de la mine insuffisamment aéré.
pes à feu ut un
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de la Verre-
rie.
Imprudence,
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pas
énergia'
.
Les lampes de sûreté étaient en usage dans la mine, mais les exploitants Indications générales. n'en maintenaient pas énergiquement l'emploi exclusif, malgré un arrêté préfectoral du 6 juillet 1825 qui imposait les lampes de sûreté dans toutes les mines grisouteuses du département du Purde-Dôme. 'Vers l'extrémité est de la couche de la Verrerie, on avait commencé Circonstances de l'accident. un rabattage au-dessus des galeries de niveau précédemment ouvertes et remblayées. Les deux ouvriers de ce chantier, n'ayant pas vu de grisou depuis quelques jours, arrivaient à leur travail avec (les lampes à feu nu, lorsqu'une explosion de gaz se produisit elles brûla, l'un très grièvement, l'autre légèrement.
Remarques particulières.
Le courant d'air passait dans le chantier où l'accident s'est produit,
mais seulement en petite quantité et après avoir parcouru presque toute l'exploitation. De plus, la température était très élevée dans cette partie de la mine. Dans cette partie de la naine les remblais faisaient défaut el les vides existants avaient probablement miais l'accumulation d'une assez giande quaètiié de gaz.
ment imposé
ouvriers.
662
1877
19 Fé-
vrier.
Puits d'Orléans. Grande couche.
Étage de
264.
2
Asphyxiés.
1E0
23080
Galerie de direction en percement dont le front
de taille était à 10m du courant d'air
Lampe de sûreté détamisée.
Impruilenre.i victimes qui olé
gré la dilue
avaient délie leurs lamm sûreté.
Indications générales.
L'aérage de la mine qui se faisait naturellement entre les puits d'Orléans
et de la Verrerie était très défectueux.
La plupart des galeries étaient conduites au milieu de vieux travaux, à la recherche d'anciens piliers abandonnés.
Circonstances de l'accident. A l'extrémité ouest des travaux de la grande couche, à l'étage de 261111, deux ouvriers poussaient deux galurins de direction, séparées par un massif de 65 et dont les fronts de taille étaient à fo- en avant de la dernière remontée reliant ces galeries. Quelques ouvriers travaillaient a 10111 en arrière lorsque soudain ils entendirent une détonation suivie d'une commotion violente. Se sentant envahis par le mauvais air, ils sortirent de la mine et donnèrent l'alarme. On descendit aussitôt, mais ce n;est que trois heures après que l'état de l'air permit d'arriver à l'extrémité ouest des travaux où l'on trouva à 25 et à 50. de leurs postes, les cadavres des deux ouvriers employés à l'avancement des deux galeries. Tous deux avaient succombé à l'asphyxie; celui qui travaillait à la galerie supérieure n'avait aucune trace de brûlures
Remarques particulières. Le chantier où l'accident s'est produit était suffisamment aéré ; l'air arrivait par la galerie inférieure, passait par la remontée de 10111 des fronts de taille et revenait par la galerie supérieure.
Les lampes de sûreté des deux victimes avaient été détamisées, malgré les recommandations du chef de este au moment de sa visite.
L'explosion a Mi se produire à l'extrémité de la galerie inférieure où un montage était commencé sur le de longueur. Les bois de cette galerie étaient recouverts, du côté du front de taille, d'une couche de 1 à 2 millimetres de schistes charbonneux.