Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 27]

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NOTE SUR LA GÉOLOGIE

DU BASSIN HOUILLER DE FÜNFKIRGHEN.

dent aux basaltes à olivine et relient les roches en question à la famille des roches à olivine.

éruptions ont eu lieu en partie à l'époque du méditerranéen inférieur ; elles ont donné alors un trachyte à quartz

Les roches de la seconde classe, qui peuvent être

et à oligoclase très acide, avec biotite et amphibole, qu'on ne trouve qu'en masses clastiques entre M. Egregy et Varalja, où il a de plus donné naissance à des dépôts de tufs intercalés dans les couches méditerranéennes inférieures Il existe, en outre, un trachyte plus jeune, et sans quartz, à labrador et amphibole, qui traverse les couches précédentes, qu'on ne connaît que près de Kornlo. Au voisinage immédiat de Ffinfkirchen , au pied du

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comparées aux trachydolérites, sont tout à fait intermé-

diaires entre celles de la première et de la troisième classe. Elles sont particulièrement unies aux roches basaltiques. Ce sont des roches à plagioclase, à amphibole et à augite. Elles se distinguent de celles des deux autres. classes par leur plus. forte teneur en plagioclase, elles sont plus pauvres que les roches basaltique en isérine ou en ilménite , en apatite et en olivine, et plus riche en ces éléments que les roches phonolitiques ; leur texture est, en général, à grain fin, anamésitique ou doléritique. Elles forment de nombreux filons et des massifs assez faibles. On -les trouve tout autour de la zone occupée par les roches basaltiques et de plus elles forment quelques petits filons dans le massif granitique de Moragy où elles ont été étudiées par Rüth sous le nom de diabas-diorit (*) Elles renferment des produits d'altération formés aux dépens de leurs éléments facilement décomposables, en particulier des parties chloriteuses et serpentineuses verdâtres résultant de la décomposition de l'amphibole, de l'olivine, et de l'augite, qui résiste cependant mieux; la décomposition se poursuivant, il se produit de la ferrite ; les roches perdent leur couleur verte et devien-

nent brunes. III. Roches trachytiques. Le troisième groupe des roches des monts Mecsek est formé par des trachytes arrivés pendant le néogène, et appartenant à la grande formation hongroise des trachytes : ils n'ont que peu d'importance à. côté des roches précédentes dans la constitution du massif éruptif et ils n'apparaissent guère qu'au nord. Les

(*) Mitth. der k. ung. gen(. Ansi, IV, p. 95.

mont Makar, le long d'une ligne de rejet probablement

plus ancienne et dirigée sensiblement E.-0., suivant laquelle apparaît le granite dont nous avons parlé plus haut, se trouvent les trois faibles affleurements que nous avons mentionnés. Ils sont formés par une roche qui se distingue nettement du granite et qu'on ne saurait davantage rapprocher des roches trachytiques. Elle est, au contraire, complètement semblable aux roches trachy-

doléritiques crétacées du massif des monts Mecsek , dont elle ne diffère que par une altération plus avancée ; .elle est à grain fin, rouge brune. A la loupe on reconnaît un assemblage de petites tables de feldspath ; dans leur intervalle et sur leurs lignes de clivage, on voit de la li-

monite; le long des clivages et sur les faces des cristaux de feldspath se montre un produit d'altération noir, en minces pellicules, de -l'opacite. Avec l'acide chlorhydrique, la roche donne une faible effervescence. Au

microscope, on observe facilement sa texture microfluida,le, due à l'arrangement en lignes parallèles des parti-

cules de feldspath. Bien que le feldspath soit plus ou moins trouble, on reconnaît nettement un seul plagioclase. On observe, en outre, dans les lames minces, une matière blanche opaque en coupes triangulaires ou rectangulaires assez nombreuses et toujours nettement limitées. M. Hoffmann pense que c'est la matière désignée