Annales des Mines (1885, série 8, volume 8) [Image 137]

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238

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GROUPE DU GARD. Département du Gard.

Bobine et ileyranneS (suite).

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239

ACCIDENTS DE GRISOU.

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1873

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cucul-de-sac, en Io la cage à !aulne de sûretr demi pente, par la partie in- en mauvais nal. l'ouverture plu - férieure. ou moins prolos gee d'une porte

ment.

Les travaux de la couche St-Auguste étaient convenablement aérés par Indications génerales. l'une des branches du courant d'air entrant par le puits Grangier et sortant par une galerie à l'extrémité de laquelle était établi un ventilateur Guibal. Le courant d'air passait au front de taille de tous les chantiers ; sa marche était constamment aseendante, sauf dans les galeries dont l'avancement n'avait pas encore atteint 15.

Un ouvrier arrivait à son travail à l'avancement d'une galerie en Circonstances de l'accident. demi-pente, eu percement. En élevant sa lampe de sûreté dans l'angle le plus haut du front de taille, il enflamma une petite quantité de grisou et fut brûlé légèrement.

Remarques particulières.

d'aérage.

La galerie où a eu lieu l'accident était divisée en deux parties par

une cloison d'aérage arrivant à 3in du front de taille.] La présence du grisou a été attribuée à l'ouverture plus ou moins prolongée de l'une des portes d'aérage qui forçaient l'air à entrer dans les chantiers. La lampe de sûreté de la victime était en mauvais état ; la partie inférieure du treillis était détachée de la cage.

1

512

1878

12 Dé-

Puits de Robiac.

cembre.

I

Brûlé

légèreCouche

SaintAuguste

ment.

1653 400020

Surélévation du toit déterminée à 1 avancement d'un niveau en percement, par un renflement de la couche.

Les conditions de l'aérage étaient satisfaisantes. Indications générales. L'air arrivait du puits de Robiac et suivait le niveau inférieur; arrêté par une porte établie ayant la ?

Imprudencee deux ouvriers

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dernière remonte, il passait dans une colonne de tuyaux de 0.25 de diamètre qui le conduisait an front de taille; il revenait en arrière, gagnait le niveau superieur par la remontée, arrivait au front de taille de ce niveau par l'un des compartiments, revenait par l'autre et s'élevait par une remontée au second étage, d'où il se rendait au ventilateur.

Deux niveaux conjugués étaient en percement au 3° étage du puits Circonstances de l'accident. de Robiez dans la couche St-Auguste. Le niveau inférieur avait été prolonge de 20° au-delà de la dernière remontée; le niveau supérieur de 15m seulement. Deux 011YfiCrS étaient occupés à l'avancement de ce dernier niveau dans lequel une cloison d'aérage

nad eté établie jusqu'à 0.80 du front de taille. En rentrant au chantier après avoir pris son repas et ayant de tirer un coup de mine, l'un des ouvriers visita le front de taille avec sa lampe Mueseler ; celle-ci s'étant éteinte, il alla la rallumer, rentra au chantier, accrocha sa lampe à la cloison d'aérage, et se mit à agiter l'air avec son gilet pour' chasser le grisou.

Pendant cette opération, une petite quantité de gaz s'enflamma elle brûla légèrement. Son compagnon, placé à 5"d en arrière, aperçut à peine la flamme et n'entendit aucune explosion

Remarques particulières.

L'accumulation du grisou au front de taille avait été favorisée par

une surelévation du toit, correspondant à un renflement de la couche que l'on traversait. Le maître-mineur avait visité le chantier quelques heures avant l'accident et n'avait pas _trouvé de trace de gaz.

On n'a pu saloir quelle avait été la cause de l'inflammation du gaz. Les deux ormiers, sachant que le grisou existait dans leur chantier, auraient dû cesser leur: travail et rendre compte du fait à leurs chefs, ainsi que le prescrivaient les règlements dota mine. t

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