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MISSION RELATIVE
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9° Dispositions d'enclenchement des barrières, des butoirs et des ponts tournants. Les ponts tournants sont nombreux en Belgique, même sur les chemins de fer à grand trafic; aussi, s'est-on beaucoup préoccupé de trouver de bons systèmes d'enclenchement de ces ponts avec les signaux qui les couvrent ; nous décrivons les systèmes Brunnel, Tilly et Majolini qui ont donné de bons résultats. 100 Dispositions spéciales des tiges d'appareils Saxby et Farmer au passage des ponts tournants. 11° Moyens de rendre plus apparents les appareils faisant saillie sur les voies dans les gares. I 2° Graphiques spéciaux. Ces graphiques sont surtout très commodes pour l'étude des correspondances des trains aux stations de bifurcation dans un réseau très compliqué comme celui de l'État belge. 13° Conclusions.
Je ne veux pas terminer cette lettre, Monsieur le Ministre, sans mentionner M. Huberti, Ingénieur, Professeur du cours de chemins de fer à l'Université de Bruxelles, qui nous a témoigné la plus grande obligeance et qui nous a signalé toutes les parties du service qui devaient surtout attirer notre attention. Veuillez agréer, etc. 'Signé : BRAME.
AUX CHEMINS DE FER BELGES.
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RAPPORT RELATIF A LA MISSION EN BELGIQUE DE
M. BRAME, Inspecteur général des Ponts et Chaussées, et M. WORMS DE ROMILLY, Ingénieur en chef des Mines.
La Belgique est le pays de l'Europe où les chemins de fer ont pris le plus grand développement à cause de la densité de sa population, de l'importance des industries métallurgiques et minières et enfin du relief peu accidenté
du sol. Il y a donc intérêt à rechercher les mesures que l'expérience a fait adopter dans ce pays pour assurer la sécurité des trains et à voir si elles ne pourraient pas être appliquées également en France. Mais avant d'aborder l'examen de ces questions, il est utile de donner quelques détails statistiques sur les chemins de fer belges. A l'origine, en 1839, le Gouvernement belge avait décrété l'exécution et l'exploitation des chemins de fer par l'État.
On a ensuite admis que des compagnies pourraient construire et exploiter, moyennant péage, les embranchements des lignes construites et exploitées par l'État. Plus tard, enfin, l'État a été autorisé à louer ou à racheter une partie des lignes concédées. Voici la situation des lignes belges de 1880 à 1883.