Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 165]

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TRAVAUX EXÉCUTÉS AU TUNNEL DE L'ARLBERG. 301

PERCEMENT DES ALPES.

L'avancement minimum à la main était de 0m,009 par minute, en perçant des trous de 0m,265 de diamètre ; l'avancement minimum à la machine, de 0m,043 avec des trous de 0m,082. En comparant ce dernier chiffre, qui est un maximum, au minimum du travail à la main, et en évaluant la force

8,2 de diamètre, à noyau. En ce qui concerne l'action de la couronne, l'espace annulaire effectivement percée

d'un cheval à 6, 8 hommes, il en résulterait d'abord que la force nécessitée par l'action de la machine était de 10 X 6,8 = 68 hommes L'effet utile net calculé par homme et par minute pour le forage des trous de mine

et au marteau.

sera donc le suivant

1° Dans le travail à la main : 51'2,5 le X 0,9 4'3,96e, et cela par l'emploi d'un fleuret plein et en perçant des trous ne dépassant pas 2m,65 de diamètre ; 2' Dans le travail à la machine, la proportion sera de 52,8 x 4,3 3,33c-3, et cela en perçant des trous de 68

dolomitique dur qui ne permettait pas un avancement assez rapide pour terminer le tunnel dans les délais voulus. Au 21

janvier 1877, il restait encore h percer 136 mètres de la seconde galerie de côté, et 630 mètres de tunnel principal. Les avancements journaliers moyens étaient les suivants 1. 01,1,97 dans le calcaire compacte du côté ouest. 2° 0m,71 dans le calcaire noduleux du côté est. 30 r,95 dans le calcaire dolomitique de la galerie de côté, avec avancement maximum de 1,13. On résolut d'appliquer la perforation mécanique pour achever le percement de la galerie de côté, et marcher ensuite la rencontre des fronts de taille, où l'on continuerait de travailler 'a la main. Le perforateur Brandt fut définitivement installé le 11 avril et donna les résultats suivants 1° Avancement journalier moyen de 2 mètres, avec maximum de 2,70 dans la galerie de côté d'abord, et dans la galerie du tunnel définitif ensuite. 2° Rencontre de la galerie de côté avec l'axe du tunnel le 4 juin, et rencontre des fronts de taille dans le tunnel le 29 juillet et le 11 août. Avec le havail à la main seul, la dernière rencontre était prévue pour le 18 septembre; on a donc réalisé une économie de près de 40 jours (Zeilsehrift des sterreichischen Ingeit

nieur und Architecten-Vereins, 1873).

n'est que Im366e par minute et par homme. « L'effort nécessaire pour le forage à l'aide du perfo-

rateur hydraulique réduit au même effet utile sur la roche était donc plus élevé que dans le travail à la 'nain

« Il reste à évaluer les pertes de force dans les

pompes à vapeur et les conduites d'eau. En admettant 0,80 pour l'effet utile des pompes à vapeur, 0,72 pour celui de la transmission, on devra encore multiplier les chiffres précédents par 0,57, d'où il ne résulterait que 1,9, soit 0,95cm, en somme, 1/3 environ de l'effet utile du travail à la main. L'auteur évalue également l'effet utile du travail à la main lui-même, et il estime qu'il entraîne une déperdition de force de 95,6 p. 100, qui se décomposerait comme suit : p. 100 pour relever le marteau. résultant en moyenne de l'inertie et de l'élasticité imparfaite des outils. résultant de la détérioration des outils. 5,1 pour le broyage des petits éclats de roche. 1,7 pour coups fautifs et déviés. 1.7,0

50

21,8

95,6

Il ne resterait donc que 4,4 p. 100 du travail total réellement utilisé. On conclut de là en définitive que, dans tous les cas où la:question de vitesse ne prime pas la question d'économie, mines,

ce qui est le cas des travaux courants de

la substitution de la perforation mécanique au travail à la main n'a pas de raison d'être ; mais des con-

'sidérations [de ce genrelsortiraient du cadre de cette étude.