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ACCIDENTS DE GRISOU. STATISTIQUE DES
A. - MINES DE HOUILLE. I.
BASSIN DE SAINT-ÉTIENNE.
16.
DATE de
LIEU
l'accident.
l'accident.
do
Ta Grand'Croix (suite).
Concession de OBSERVATIONS.
Causes directes
,..----....,_........---. de l'inflamde
Tués.
- a. Département de la Loire.
L'ACCIDENT
CAUSES Dli
OMB Il E d'ouvriers
101
2. - GROUPE DE LA. LOIU.
l'accumulation du gaz.
Blessés.
'nation
Il
du gaz.
8
3
Causes indirectes.
9
galerie parallèle à cette dernière, étaient toujours en dehors du courant d'air. L'explosion n'avait pas été forte ; près de l'endroit où elle s'est produite, les bois avaient subi une carbonisation superficielle; mais les chantiers étaient intacts et si un éboulement de la galerie de roulage n'eut pas intercepté le courant d'air, un certain nombre desouvriers qui ont été asphyxiés eussent pu se sauver. La mine était très sèche, et le charbon très friable , aussi les poussières ont dû jouer un grand rôle dans l'accident. Des poussières de coke ont été trouvées coassez grande abondance près du lieu de l'explosion ; un grand nombre de brûlures ressemblaient à celles qu'aurait pu produire une explosion
Tonnes
de poudre.
Des visites de la mise avaient été faites le matin et à midi, avec une lampe de sûreté, et l'en n'avait aperçu aucune trace de grisou. On se croyait d'autant plus en sécurité qu'on se trouvait au milieu de vieux travaux, d'où l'on supposait que le grisou avait été complètement chassé, et que ce gaz ne s'était pas montré depuis 15 ans. Après l'accident, on n'a plus retrouvé trace de gaz.
Mesures prises à la suite de l'accident. - A la suite de cet accident, un arrêté préfectoral a prescrit l'emploi de caisses d'aérage ou de ventilateurs pour aérer les galeries en cul-de-sac et l'usage de lampés de sûreté dans les galeries en remonte.
297
1883
28
2 Puits St-Paul. Brûlés.
Mima DécemBâtarde. lire.
88.601
Dégagement de grisou au front de
Brûlé grièvement.
Flamme d'un coup
de mine.
taille d'un chaslier, au moment du départ d'un
Trois ouvriers étaient occupés dans un chantier de la mine Bâtarde; Circonstances de l'accident. ils avaient préparé un coup de mine au bas du front de taille; l'un d'eux y mit le feu et tous trois se retirèrent à 10ll environ du chantier. Le coup de sumo étant parti, les trois ouvriers se trouvèrent
Visite incluek
environnés de flammes et furent grièvement brûlés, deux moururent des suites de leurs blessures.
d'un chantier dl lampe de sûreté avant l'allumag
Remarques particulières. Le chantier situé à 10. du courant d'air, n'était aéré que par diffusion Le grisou n'y avait jamais été constaté. Il avait été visité par le sous-gouverneur le matin, avant l'arrivée des ouvriers, et quelques heures plus tard, avant le tirage d'un coup domine placé en haut du chantier et allumé trois quarts d'heure avant celui qui a causé l'accident. Dans les chantiers voisins placés dans les mêmes conditions d'aérage, on ne voyait également aucune
d'un coup demie
coup de mine.
trace de grisou.
Avant le tirage du dernier coup de mine, le chantier avait été visité par un des ouvriers. Il faut supposer que cette visite a été incomplète ou que le gaz s'est dégagé au moment même du départ du coup de mine.
L'explosion a été très faible, la flamme s'est propagée en remontant le courant d'air, et les ouvriers n'ont été grièvement brûlés que parce qu'ils se trouvaient très près du lieu de l'explosion et précisément
dans le courant d'air. Le sous-gouverneur qui n'était qu'a 10 mètres en arrière des ouvriers ne vit aucune flamme et ne s'aperçut de l'accident, qu'en voyant venir à tuiles trois blessés.
298
1864
- (1.
7 Jilin'
Grande couche.
60.222
Brûlé grièvement.
Dégagement accidentel de grisou , pendant une suspension detrava ilde 3/4 d'heure
dans une excavation produite par
Lampe
à feu nu.
Manque de ari
voyance &tan. gouverneur aurait dû daav. des lampes& 5I
roté aux one, occuper à 1/01111
Un éboulement avait eu lieu dans un chantier de la Grande Circonstances de l'accident. Couche, pris en descente et dont le front de taille se trouvait à 10. du courant d'air; cet éboulement avait produit au toit un vide de 2. de hauteur et de 1° de largeur, que deux ouvriers étaient occupés à boiser. Le grisou ne s'étant jamais montré dans la région, ils étaient munis de lampes à feu nu. Après avoir pris leur repas, ils rentraient au chantier, lorsque l'un d'eux, arrivant au sommet de l'excavation, fut renversé par une petite explosion de grison et brûlé grièvement ; l'autre ouvrier, placé un peu plus bas, ne fut pas atteint.