Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 123]

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STATISTIQUE DES ACCIDENTS

218

1.

BASSIN DE VALENCIENNES.

2.

LIEU

l'acci-

dent.

l'accident.

2

3

de

en 1111).

CAUSES DE L'ACCIDENT

N 0 111 13 R E

d'ouvriers

Causes directes

P-1 g.D

Tués.

- Département du Nord.

Concession ( Instituée

DATE de

219

DE GRISOU POUR 1881.

C

Blessés.

9.s:e

5

5

-à' 7

de

l'accumulation du gaz.

de 1'milans-

indirectes.

9

10

du gaz.

8

OBSERVATIONS.

Causes

nation

11

Tonnes 29

2

octobre

7

Fosse

Renard.

9.835 1.384.460

Tirage

Inconnues.

Cause fortuite.

d'un coup

Brûlés légèrement.

de mine.

L'aérage produit par deux foyers d'appel de lu m.q. chacun, établis sur Indications générales. les anciens puits Orléans et Casimir , était satisfaisant. L'air descendant dans le puits Renard jusqu'à l'accrochage de 11760 suivait la bowette, sud jusqu'à la rencontre de la veine Édouard où il se subdivisait au bas des tailles en deux courants partiels, destinés à en parcourir successivement tous les

fronts. Ces deux courants se réunissaient dans la galerie où est arrivé l'accident, pour remonter par une cheminée dans la veine à l'étage de 3760. Après un parcours assez étendu au niveau de 343m l'air suivait la bowette sud de l'étage de noom du puits d'Orléans par lequel il sortait, Le volume d'air circulant dans ces travaux était de 52nac, 47 à la seconde (observation de 1880) chiffre correspondant à 60 litres au minimum par ouvrier. A l'extrémité de la bowette sud de l'étage de 4760, six tailles Circonstances de l'accident. étaient en exploitation de chaque côté d'un plan incliné. On préparait la voie de roulage de la 701e taille et pour l'élargir on avait foré un trou de mine au toit de la veine. Quelques instants après l'explosion de cette mine, il se produisit ans inflammation de grisou qui brûla légèrement le boute-feu retiré à 15 mètres au levant du trou de naine, et six ouvriers travaillant dans la sixième taille du couchant. Avant de mettre le feu à la mine, le boute-feu et un mineur qui l'aidait, avaient constaté l'absence du grisou au toit de la galerie. Deux jours après l'accident, on n'a pas non plus constaté la présence du

I

grisou.

Remarques particulières.

Le courant d'air en arrivant au point de l'explosion n'avait encore

traversé que les six tailles inférieures ; et le trou de mine était foré à 3m seulement du bas de la cheminée, servant au retour d'air, dans un endroit où la vitesse du courant était considérable. On n'a n'a pu assigner de cause plausible à cet accident.

3.

Concession (Instituée par décret

3

1

22 octobre

Fosse

Leforest

I

Brûlé

4

960

299.638

Petite accumu-

lattas de grisou

Brûlés assez grièvement.

au toit d'une ga lcrie montante.

_

Lampe

de sûreté

Imprudence de

l'une des victitues qui aura ououverte vert sa lampe de ou mal fermée. sûreté pour prendre de l'huile ou bien gui l'aura mal fermée.

de l'Escarpelle: u 21 Novembre 1850).

Indications générales.

L'aérage des travaux de la fosse Leforest se faisait au moyen d'un

ventilateur Lemielle mû par une machine à. vapeur de 12 chevaux qui aspirait l'air des travaux par un goyau réservé danois puits d'extraction lui-même. Le volume d'air extrait par seconde était de 013, 730 ce qui correspondait à environ 30 litres par ouvrier. L'air descendait par le puits, se divisait au niveau' de l'étage de 340m en deux parties : l'une suivait la bowette du midi et aérait les travaux de la veine

Camarou ; l'autre suivait la bowette du Nord jusqu'à la rencontre do la veine du Nord, où il se divisait en trois courants partiels. Le premier suivait la voie de fond du Levant, arrivait au plan incliné où a eu lieu l'accident, qu'il parcourait dans toute sa hauteur , suivant le front de taille et la

cheminée et arrivait ainsi à la voie de fond de l'étage de 300 mètres ; il se réunissait aux deux autres courants, ces deux derniers ayant fait un certain parcours, et reconstituait ainsi le courant total d'aérage des travaux de la veine du Nord, qui suivait alors la bowette du nord do l'étage de 300 mètres et par un recoupage allait rejoindre le courant d'aérage des travaux de la veine Canicule. Les deux courants réunis remontaient jusqu'à l'étage de 240'11, suivaient les travaux supérieurs de la veine Canicule et allaient rejoindre les beurtiats latéraux du puits qui les conduisaient au goyau. II