Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 225]

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42 2

STATISTIQUE DES

A. - MINES DE ROUILLE. 1. - BASSIN DE SIIIIVT-ETTE/iNi

si.

DATE

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7

de

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Puits 19 MonterBrûlés. 2h Août rad N. 2. 1869

3

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GROUPE DE LA LOIRE. Département de la Loire.

Baelec.la-litolière et Firminy (suite).

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du gaz.

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Causes directes

du

indirectes

gaz.

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de linflam:nation

10

Tonnes 110

2.

CAUSES DE L'ACC DENT

en

d'ouvriers

a

Concession ée

425,

ÀCCIDENTS DE GRISOU.

1.550 ,118.1.96

Brûles.

_

2nao

? ? Interruption du travail travail et de la Lampe dont Maladresse li ventilation peule treillis l'une desviclime: dant un chômage, auraitrougi qui n'aurait pa.i

dans un groupe et ilui éteint avec 'de chantiers en n'aurait pas précautions mea1,

couche

de la

cul-de-sac , dont

Matafolie..

étévéteinte avec les.

un en remonte.

L'air entrait par le puits Monterrad N° 2, suivait le travers-banc et se partageait entre la Grande couche, inexploitée au moment de l'accident, et la deuxième couche. Dans celle-ci, il suivait le niveau inférieur, la remontée, le niveau supérieur, puis se rendait dans les travaux du puits Monterrad N° 1

el, au-delà, au puits Layat, où le courant était activé par un échappement de vapeur établi au fond

ve°ables sa lao

du puits.

po, dont le treille

Après doux jours de chômage, le grisou s'était accumulé dans la Circonstances de l'accident. remontée en percement et, avant de reprendre le travail, on le chassait au moyen d'un ventilateur placé isbas de cette galerie. Les lampes avaient été laissées en arrière de la remontée, niais les ouvriers du niveau supérieur avaient commencé leur travail ; une de leurs lampes ayant rougi, fut éteinte immédiatement. Un instant après, des flammes arrivaient du niveau supérieur, par la dernière remontée, dans:

précautions rougissait. nécessaires..

i

Dans la 2°1° couche, en !rayage au puits Monterrad N° 2, on poussait vers Indications générales. l'Ouest deux galeries de niveau, qu'on reliait au fur et à mesure par des remontées et qu'on prolongeait ensuite au-delà de la dernière. Une nouvelle remontée était en percement.

.

I

le niveau inférieur.

On pénétra dans les travaux en réparant les portes d'aérage et, le même jour, on put retirer les: victimes : 15 morts, dont un sous-gouverneur, et 7 blessés. Trois de ces derniers succombèrent des suites: da leurs brûlures. Un assez grand nombre d'ouvriers du puits Monterradi No 1 furent retirés à moitié: asphyxiés, mais ils purent être sauvés.

La distribution de l'air était bonne, mais le courant devait être faible; RemaCques particulières. à en juger d'après le tenips que les gaz irrespirables ont mis à sortir de la mine après l'explosion. Oies expliqué l'accident en admettant qu'une seconde lampe avait dû rougir à l'atelier du niveau sapérieuret, n'avait pas été :éteinte avec les mêmes précautions:que la première. Dexcroûtes do coke ont été constatées sur les bois de la dernière remontée ; elles étaient déposées sur

C

t.

leo faces: dirigées. vers le niveau le plus voisM. /

Mêmes observations que pour l'accident précédent relativement au rôle des poussières ainsi qu'à Pin-. suffisance des courants d'air naturels et des lampes de sûreté employées à:St-Etienne.

I

I

i

MeSnre8 prises à la suite de l'accident.

La Compagnie concessionnaire a décidé le remplace-

ment des lampes de St-Étienne par des lampes Muêseler et l'établissement de deux ventilateurs Guibal. I

1

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id.

1

22 No 1

Puits de

la nui,

vembre qme

couche:

3

2

Brûlés.

Brûlés légèrenient.

id.

id.

Suspension du

Flamme

Négligence du

travail dans une chassée hers sous-gouverneur remontée en cul- du tamis qui n'avait Po de-sac, pendant le d'une lampe visité le cbastie

iviti'linatvalaihrcomii,ruisee

Davy. chômage du dimanche.

le prescrivait un arrêté préfectoral Imprudence

d'une des vielS

ns ,

qui s'était

hasardée

M11

Indications générales.

Le puits de la Chaux exploitait laBme couche de Firminy, qui dégageant

beaucoup de grisou.

A l'extrémité Sud des travaux de ce puits, on avait prolongé une remontée jusqu'à 1.6°1 de longueur el, vers le sommet de celle-ci, on avait commencé un niveau qui atteignait: 5.1 de longueur'

Le courant d'air était suffisant et bien distribué. L'air entrait par le puits de la Chaux et était dirigé par des barrages vers l'extrémité des travaux ; il passait dans la remontée que l'on prolongeait et se: Radait ensuite au puits Charles. Circonstances de l'accident. Le lundi 22 novembre,le grisou avait envahi la remontée en prolongement et, depuis 20 minutes, on le chassait au moyen d'un -ventilateur soufflant placé au pied de cette: galerie. Trois ouvriers devaient travailler à l'avancement du niveau; l'un d'eux, impatient de- commenter son travail, échangea sa tannise filuêseler contre la lampe Davy du manoeuvre du ventilateur et serendit à souchantieren laissant cette lampe. à. terre, au haut de la remontée et au-dessus du jet d'air.