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RAPPORT SUR LA RUPTURE
uniquement la préoccuper, il était utile d'étendre son examen sur tous les câbles employés dans les mines. C'est dans cet ordre d'idées qu'elle rédigea tout d'abord un questionnaire, qui fut transmis, avec la circulaire ministérielle du 16 août 1878, aux ingénieurs des mines, aux exploitants de mines et aux fabricants de câbles. L'enquête fut ouverte sur les câbles de toute nature destinés à tous les usages des mines. Après avoir fait dépouiller les résultats de cette volumineuse enquête (*), les avoir soigneusement examinés et comparés les uns avec les autres, la commission a été ame-
née à penser qu'il serait utile d'étendre une pareille enquête dans les mines de l'étranger. Elle résolut, à cet effet, de profiter de la mission que la commission du grisou envoyait dans les bassins houillers de Belgique, d'Angleterre et d'Allemagne, pour faire recueillir en même temps tous les renseignements intéressants sur l'emploi des câbles. Après avoir examiné et discuté les documents provenant de cette source et en avoir rapproché les enseignements de ceux résultant de l'enquête faite en France, il ne restait à la commission, pour arrêter son travail, qu'à faire consi-
gnerles.résultats de ces études dans un rapport général. Elle a fait l'honneur .de confier la rédaction de ce document à son secrétaire, qui avait été l'un des deux ingénieurs chargés de lar mission envoyée à l'Étranger ,par la commission ,du grisou. Division ,et nature du rapport.
La division du présent
(*) L'administration a, en outre, transmis successivement à la commission les rapports et procès-verbaux relatifs à tous les accidents survenus dans les laines par des ruptures de Cibles de 1878 à 188, . Les documents sur ces accidents, au nombre de Io, ont été utilisés pour le travail de la commission. La circulaire du '6 août 1878 et le questionnaire ont été insérés aux Annales, partie administrative, volume de 1878, p. 282-28/1.
DES GABLES DE MINES.
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rapport se trouvait tout naturellement indiquée par l'ordre suivi par la commission dans ses travaux. On a exposé dans une première partie tous les faits re«
latifs à la France : c'est en quelque sorte le résumé méthodique des résultats de l'enquête. On s'est efforcé de faire ressortir les points acquis, dans cette question, par les faits de la pratique industrielle et ceux qui restent con-
troversés : on a voulu, en un mot, présenter l'état de la science industrielle en France sur cette question. La seconde partie est l'exposé des faits les plus intéressants relatifs à la Belgique, l'Angleterre et l' Allemagne, qu ont été recueillis à l'étranger, dans sa mission , pa M. Aguillon ; c'est en quelque sorte la continuation de l'en-
quête portée à l'étranger. En rapprochant cette seconde partie de la première, on a voulu faciliter la comparaison des points sur lesquels la science industrielle était d'accord chez nous et à l'étranger, et ceux au contraire sur lesquels elle pouvait différer. La troisième partie renferme, sous forme de résumé, les conclusions pratiques auxquelles a paru conduire l'exposé des faits présentés comme il vient d'être dit dans les deux premières parties.
La commission croit nécessaire de rapObservation. peler à la fin de ce préambule que, fidèle au programme qui lui avait été tracé par M. le ministre, elle s'est préoccupée surtout de la question de sécurité dans l'emploi des câbles et subsidiairement de la question d'économie, lorsque les deux questions se confondaient d'elles-mêmes ou ne pouvaient pas être séparées.