Annales des Mines (1880, série 7, volume 18) [Image 281]

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BULLETIN.

BULLETIN.

« Dans les figures 7, 8, 9, les nervures se trouvent aux rivures transversales d'assemblage des tronçons consécutifs, la première est formée par un anneau en fer plat A, enserré entre les bords relevés en équerre de deux tronçons consécutifs; la deuxième et la troisième, par l'application sur tout le pourtour, à l'endroit de

pour épargner une somme relativement faible, à de graves accidents et à de lourdes responsabilités. « Il est encore un moyen de consolidationdes tubes intérieurs : c'est l'emploi des tubulures Galloway, formant tubes bouilleurs dans l'intérieur du tube chauffeur ; c'est un dispositif des plus recommandables, parce qu'il offre, outre l'avantage de soutenir les parois du tube, celui de favoriser par la production de courants ascensionnels dans leur intérieur, une diffusion uniforme de température dans la chaudière, dont l'eau, sans cela, tend à rester froide dans les parties inférieures. « On ne doit, toutefois, pas perdre de vue que la partie du tube intérieur dans laquelle se trouve le foyer n'étant pourvue d'aucune tubulure Galloway, cette partie doit être, le cas échéant, consolidée par l'un des moyens enseignés ci-dessus.

deux extrémités consécutives de tronçons, de fer spéciaux laminés, de qualité supérieure, ayant les profils B et C. « La figuresomontreune nervure formée par une bague faite au

moyen d'un fer d'équerre D, maintenue à une certaine distance de la surface extérieure du tube, ,par de petits tasseaux bb, fixés de distance en distance sur le pourtour. Cette nervure est placée sur le corps même du tronçon ; la rivure transversale se fait, dans ce cas, à la manière ordinaire. « L'emploi de ces différents moyens, avec des fers spéciaux d'excellente qualité, concurremment avec la détermination des épaisseurs par la formule ci-dessus rappelée, sans majoration, paraît constituer le mode de construction le plus recommandable des tubes intérieurs. « Quant à l'espacement à adopter entre les nervures consécu-

tives, il est à remarquer que les chances d'altération du profil circulaire d'un tube augmentent avec sa section, et, partant, que le nombre d'éléments de consolidation doit croître en raison du

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« Enfin, eu égard au danger que crée l'aplatissement initial même faible des tubes, il convient de les visiter soigneusement à chaque nettoyage de la chaudière, afin de vérifier si aucune déformation ne s'est produite, pendant le fonctionnement, depuis la dernière mise à feu.

« L'ingénieur des mines, secrétaire,

L'inspecteur général des mines, président,

HENRI "i/VITMEUR.

F. JOCHAMS. »

diamètre du tube. « Jusqu'à présent, aucune règle absolument certaine et appli-

cable au cas dont il s'agit, n'a été signalée; toutefois, on peut recommander les indications du tableau ci-dessous. DIAMÈTRES

DISTANCE DES ARMATURES

en mètres, D.

en mètres, A.

mètres. 1,25

mètres.

1,00 0,75 0,50

0,80 1.00 1,33 2,00

« La distance A est calculée, dans ce tableau, en fonction du D = 1. Selon que l'assemblage des diamètre D, par la règle A tôles et le dispositif des armatures seront plus ou moins soignés, D, un chiffre supérieur ou inférieur on pourrait attribuer à A à l'unité. « Les dispositifs renseignés ci-dessus sont peu répandus chez nous à cause du surcroît de dépense qu'ils imposent ; on ne saurait cependant trop recommander aux industriels de ne pas faire, en

ces matières, d'économie mal entendue, et de ne pas s'exposer,

PRODUCTION CONTEIYIPORAINE DU SOUFRE NATIF DANS LE SOUS-SOL

DE PARIS

Par M. DAUBRÉE, inspecteur général des mines.

Les travaux qui viennent d'être exécutés à Paris, dans le sol de la place de la République, ont recoupé des amas de débris très variés, au milieu desquels abonde du soufre natif. Celui-ci se présente en enduits facilement reconnaissables à leur couleur jaune, dans toutes les fissures des plâtras. A l'oeil nu, on voit qu'il est cristallisé, et la loupe permet d'y reconnaître très nettement des octaèdres ayant les formes les plus fréquentes dans les cristaux de la nature; ils sont mesurables et en ont les angles. Ils présentent l'octaèdre b5 avec des tronca-

tures sur les arêtes et combiné au prisme droit, ainsi qu'à un octaèdre plus aigu Mn faisant pointement.

L'origine de cette substance, parfaitement indépendante des TOME XVIII, 1880.

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