Mémoire sur les gites de pyrite de la Norvège moyenne [image 6 / 93]

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eussent sans doute été éruptifs; étudiés par neptuniens il ne pouvaient être que sédimentaires. Quoi qu'il en soit l'analogie des gîtes de Suède réputés sédimentaire avec les gîtes norvégiens ne pouvaient manquer de frapper certains esprits et c'est ce qui est arrivé. Un jeune géologue de Christiania, M. Helland récemment pourvu du titre de docteur publia au commencement de 187? un travail sur les gîtes de la région de Bergen et arrivera à des conclusion diamétralement opposées à celle de son ancien maître. En 1875 il publia un mémoire plus étendu intitulé Om vis forehomster af kis i skiferne i Norge. Dans ce travail précédé d'un résumé en langue anglaise, il étudie spécialement les gîtes de la région de Trondhjem,[illisible] developpe sa théorie en l'appuyant sur 12 arguments que j'aurais à examiner dans la suite. D'après lui tous les gîtes métallifères se trouvent à un m???? horizon géologique, qu'il appelle niveau pyritifère, et à cette époque les fonds des mers étaient habités par des miryades d'animaux microscopiques et à organisation très élémentaire. Par suite d'émanation métallifères les eaux se trouvèrent contenir en dissolution des sulfates de fer et de cuivre et de silicates. Les sulfates de fer et de cuivre se trouvant en présence des corps de ces animaux , riches en carbone ont été réduits , et ont donné des sulfures de fer et de cuivre et de l'acide carbonique, à l'état naissant agit ensuite sur les silicates en dissolution dans l'eau et détermina un dépôt de quartz. Tantôt le quartz et la pyrite sont restés intimement mélangés, tantôt les mouvements des eaux de mer ont déterminé une sorte de préparation mécanique naturelle , le quartz s'est rassemblé au-dessus c'est à dire au [illisible] la pyrite au-dessous , c'est à dire au mur. Ainsi s'explique la présence du quartz dans les gîtes de pyrite. Avec ce système la difficulté n'est plus d'expliquer l'inter[illisible] mais les exceptions à cette règle. Ces exceptions sont rares mais un seul fait exceptionnel est beaucoup plus embarrassant pour les neptunniens que dix faits normaux ne le sont pour les plutoniens. Heureusement les hypothèses ne coutent rien à M.Helland, il n'hésita pas à multiplier tant qu'il le faudra les failles et les reploiements hypothétiques et au besoin à employés encore d'autres moyens. Toute cette partie de sa thèse en???, soutenue avec beaucoup de talent. Quelquefois ses hypothèses sont plausibles, quelquefois aussi elles sont en contradiction avec certains faits qui avaient échappé à M. Helland, mais que le