Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 278]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

BULLETI>, 554 Comme association de surveillance, elle est dans les mêmes conditions que les autres associations allemandes; ses rapports. avec l'administration saut tout à fait analogues 4 ceux que nous ?Wons

fait connaître pour ces associations. Comme en Allemagne; les ingénieurs de l'association autrichienne ont qualité pour procéder, en ce qui concerne les chaudières des associés, aux visites et aux épreuves prescrites par la loi, et leurs certificats ont même valeur que les certificats délivrés par les agents de l'administration. Ceux-ci n'ont plus à s'occuper des chaudières faisant partie de l'association. Les ingénieurs de l'association ont également qualité, au même titre que les commissaires officiels à ce départis, pour délivrer les certificats sans lesquels nul en Autriche ne peut être chauffeur ou mécanicien.

Une particularité est à noter en ce qui concerne cette association : l'administration lui impose l'obligation de n'employer que des ingénieurs diplômés. C'est une disposition fort discutable,, nature notamment à rendre difficile le recrutement du personnel subalterne : un bon praticien peut rendre de plus utiles services comme inspecteur qu'un ingénieur diplômé. En tant que société d'assurances , l'association autrichienne fonctionne sur le principe des sociétés d'assurances mutuelle Qu est libre de n'entrer dans l'association que pour la sueveillince des chaudières, cela constitue les associés de la première seCtion; mais on ne peut entrer dans la seconde section, celle des assurés,, sans faire en même temps partie de la première. Ainsi, Passociation'autrichienne pratique l'assurance des da> dières, en, se différeeant des sociétés anglaises, examinéeepar nous au début de ce travail, de la même manière que les .,oaiétés d'assuranCes mutuelrà contre les incendies différent des sociétés d'assurances par actions. D'autre part, l'assurance, dans le système autrichien, diffère de la garantie des associations de Manchester et de Mulhouse par deux côtés : la garantie de ces deux associations est accordée sans le versement par l'associé d'une prime spéciale; l'assurance en Autriche exige le payement de primes ou fait encourir, le cas échéant, les responsabilités propres et c'est la seconde au système d'assurances mutuelles. Aussi, l'assurance autrichienne constitue-t-elle un droit en différence,

faveur de l'assuré tant qu'il n'a pas été exclu de l'assoblationpae et. de

motifs prévus aux statuts; la garantie de Manchester Mulhouse est, au contraire, une simple faculté dont le, conseil d'administration dispose librement et ciiiijt l'ingénieur peut pendre l'effet.

Sus:'

565 § 5.

Belgique.

L'association belge, dont le siège est à Bruxelles, étend son Wele royaume. Fondée le 50 décembre 1872 avec 496 chaudières, elle en avait

lien 'surtout

1910 en juin 1879.

Ses statuts sont tout à fait analogues à ceux de l'association de Mulhouse et à ceux des associations françaises, en un mot au type

généralement admis, d'une façon à peu près uniforme, sur le continent En dehors des tarifs, dont les différences tiennent partout à des différences de conditions locales, il n'y a que quelques particularités peu importantes à signaler sur cette association. Son principe est de ne faire exécuter les visites intérieures que par s,ingénieurs. Les chaudières ne sont admises qu'après une visite intérieure. L'association a un chimiste et un laboratoire de manière à pouvoir faire, pour ses membres, des analyses d0 combustible et

d'eaux d'alimentation à des prix très réduits (to francs pour une analyse de combustible et 20 francs pour une analyse d'eau). L'association belge fait annuellement des concours de chauffeurs sur des bases un peu différentes de celles rendues pour ainsi dire classiques, depuis longtemps, par la Société industrielle de Mulhouse. Les concours en Belgique, au lieu de se faire comme à Mulhouse,,,,41,jemetiAmiens,,.eatreeun certain nombre de chauffeurs appartenant à l'industrie privée, se font chez les membres de l'association entre leurs chauffeurs et ceux de l'association, qui sont,

en ngttematière, des contre-maîtres de premier ordre. Chaque concurrent fait pendant tout un jour le service de la même chaudière. Les concours ainsi organisés constituent d'abord une leçon de chauffage très efficace ; ils fournissent, en outre, des renseignements très précis sur les économies qu'un chauffeur pourrait réaliser avec un appareil donné, et enfin des indications précieuses »r la valeur comparative des chaudières et des charbons. 013;L'association belge, par suite, '41u, principe même qui préside à

gel organisation, est une de celles qui sont arrivées aux plus bril-

lants résultats comme nombre de visites intérieures et comme données utiles qui en ont été tirées. L'association est arrivée à visiter intérieurement chaque année 95p. 100 du nombre total des chaudières associées. M. Iianet-Cléry, dans le travail inséré dans les Annales, a déjà