Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 115]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

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GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE. BRESSE DU SUD et Dombes.

BRESSE DU NORD.

Erratique de Nalafretaz.

.

.

couvert par les étages moyen et supérieur de la grande série

Moraines de la Dombes. . .raines.

t Premier creusement de la vallée. Marnes de Bagé à Montre- Déplacement du Rhin.

PYRÉNÉES CENTRALES. Sous,la direction de M. Mille, inspecteur général des ponts et chaussées, M. G u Ili e r a étudié des profils géologiques suivant les tracés de chemins de fer projetés

Alluvions anciennes. i Glacier de Saint-Clair.

riat et dernières marnes

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lacustre qui commence à la base des lignites de Fa veau et se termine avec les couches éocènes à Strophostoma lapicida et Planorbis pseudo-ammonius du Montaiguet; au-dessus viennent le terrain à gypse, la mollasse et quelques dépôts caillouteux.

Arrivée du Mammouth. Moraines du Bugey. Second creusement du fleuve. Premier groupe de Mo.

Sables de Saint-André-d'Hu-

blanches Marnes de la Dombes.

VALLÉE nu RHÔNE en amont de Lyon.

I

1

vel.

Couche aquifére des puits Sables de Foissiat. de la Dombes.

Marnes et tufs de Loyes. . Marnes àtuf de N. D. de Bel-

lor. Série sableuse de Mollon. . Sablons et sables de Cou- Lignites de Hauterive. zance, Sanciat, Orbagne. Mollasses de 300 mèt. d'alti- Mollasses deVarambon. . Mollasses àNassa Michuadi tude. et Pecten benedictus. Mollasses de 240 à 260 min. Mollasses de Prizy Calcaires à Helix Ramond.i.

à travers les Pyrénées centrales (1). i° Vallée de la Garonne (de Toulouse au PIE-de-Beret, Espagne). Le projet se détache de la ligne de Luchon, près de Saint-Béat ;

le chemin construit, circulant jusque-là sur des terrains de transport, n'a pas rencontré de difficultés; les tranchées sont insignifiantes, et pour se rendre compte de la nature du sous-sol, il faut étudier

les coteaux environnants. On constate ainsi, d'abord

CANTAL.

l'énorme dépôt de mollasse de la plaine de Toulouse; puis, succes-

HAUTE-LOIRE.

sivement, les couches redressées et repliées sur elles-mêmes du nummulitique et du crétacé, un pointement d'op/site, et le jurassique près de Salechamp. Une faille se présente alors avec une source thermale; viennent ensuite les schistes siluriens et le gra-

Une carte oro-hydrographique du département du Cantal vient d'être publiée par MM. Rames et Bouygues. On doit aussi à M. Rames une topographie raisonnée du Cantal.

M. Félix Robert (s) a terminé ses études sur

les volcans de la Haute-Loire (2) par la description des volcans à

nite, conduisant au raccordement du projet avec la voie con-

scories (Gourant, Peyre-Amont, Boury, Bar, Sainte-Anne, Solilhac),

struite à Li kilomètres de Saint-Béat.

contemporains du pliocène à Mastodon Borsoni, M. Avernensis, Rhinoceros Etruscus et par celle des volcans basaltiques modernes,

Les environs de cette ville, dit M. Gui Hier, sont des plus intéressants : le granite se poursuit jusqu'à 1 kilomètre environ; là, une nouvelle faille amène au jour le marbre statuaire si connu; on remarque ensuite un filon d'ophite, un représentant peu net da trias et les marbres griottes de Cierp. A moins de o kilomètres après Saint-Béat, on attaque une puis-

ou de l'époque quaternaire. A ces derniers appartient celui de Denise, dont les coulées bréchiformes recouvrent des ossements humains associés aux Elephas primigenius, Ehinoceros tichorinus, Hippopotamus major.

M. Collot (3) a dressé la carte géologique des environs d'Aix en Provence. Le squelette de la région est formé par les terrains jurassique et néocomien. On distingue dans le premier la zone à Avicula contorta, le lias, l'oolithe inférieure, les calcaires à Ammonites tripartitus, les marnes à fossiles calloviens et oxfordiens, les zones à Ammonites transversarius et A. polyplocus, puis les calcaires a Terebratula insignis. Le néocomien, qui succède aux formations précédentes, est reMx.

sante formation de schistes avec calcaires gris ou bleuâtres, à Encrines et Orthocères, qui semblent appartenir au terrain silurien; cette formation se poursuit jusqu'au faîte, le Plâ-de-Beret. Ici, le marbre, associé au schiste, prend exactement l'aspect du marbre statuaire de Saint-Béat, ce qui tend à faire considérer ce dernier comme silurien. On peut en voir un très beau déveent aux sources mêmes du Rio-Malo, affluent de la Garonfle.

Des filons granitiques se rencontrent au milieu des schistes à Bossost (Espagne), à mi-chemin de Saint-Béat au faîte.

(I) Bull. Soc. géol. [3], VI, 40. Bull. Soc. géol. [3], II, 245, III, 355. Bull, Soc. géol. [3], V, 448.

un Vallées du Gave de Pau, du Gave (l'Oloron, du Rio-Aragon (1) Lettre à M. Deless e, avril 1879.