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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS.
festait au point D au fond d'un cloaque, à 3o mètres environ au Nord des Anciens Célestins ; il s'y dégageait de nombreuses bulles d'acide carbonique et l'eau ne s'y congelait pas, même pendant les plus grands froids. En 1854, la Compagnie fermière de l'établissement thermal, ayant asséché ce bas-fond et mis à nu le travertin, y découvrit plusieurs griffons épars, ayant une température de 1 2 à
minué depuis l'époque de sa découverte,, par suite de l'in crustation et de l'engorgement de son conduit naturel au voisinage de la surface.
1 4° et débitant ensemble, par 24 heures, 5. 000 à 5. Lioo litres d'une eau minérale qui paraissait être la même, sinon plus savoureuse, que' celle des Anciens Célestins n°
L'État acquit alors le terrain où ils se trouvaient, et, en 1856, M. l'Ingénieur en chef Pigeon y exécuta des travaux de recherche, à la suite desquels un griffon important fut capté dans un puits F de im,5o de profondeur. D'après un rapport de M. Pigeon, en date du 26 septembre 1858, cette source donnait environ 8. 000 litres par 24 heures, quand il n'y avait pas de charge sur le griffon, et seulement 1.8o0 litres, quand le puits était plein jusqu'au niveau du sol. Au commencement du travail, on avait observé, au point G,
un petit griffon d'eau minérale, qui était en communication directe avec la source D. En 1857, en entamant le rocher pour la construction d'une grotte artificielle destinée à abriter la buvette de la source F, on en découvrit, au point H (Pl. X, fig. 4), une seconde, qui donnait 8. 000 litres par 24 heures et dont le griffon était situé à 2 mètres en contre-haut du fond du puits. On disposa pour la recevoir une vasque, dans laquelle on puisait
l'eau à la main pour la buvette et d'où partaient deux tuyaux souterrains, l'un allant au caveau d'embouteillage,
l'autre recevant l'eau qui s'écoulait par le déversoir du trop-plein. Cette deuxième source, qui était beaucoup plus avantageuse que la première, à raison de son niveau supérieur, et qui suffisait aux besoins, fut seule conservée, et la première fut aveuglée sous le sol bitumé de la grotte. Le débit de la source de la Vasque a constamment di-
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mètres ce. En 1859, elle ne donnait plus, par 2Li heures, que /1,800 1860, Id. id. 3,099
'868,
Id.
Id.
Le 20 nov. /875,
Id.
id.
1,429 0,500 à 14°,4
Anciens Célestins n° 2.
Cette source, située à quelques mètres au sud des Anciens Célestins n° 1, a été découverte, en 1870, par M. l'Ingénieur en chef de Gouvenain. Un puitsK fut creusé jusqu'à la profondeur de 4 mètres dans le travertin à feuillets verticaux, sur un point désigné par un suintement d'eau minérale observé à la surface du s91. Une simple
amorce de galerie, ouverte au fond de ce puits, vers le Nord, normalement aux croûtes verticales de calcite fibreuse et d'aragonite, est tombée sur une veine ab d'argile brune, épaisse de o"', Io environ, intercalée entre les veines calcaires, et d'où la source a jailli en coulant dans le sens
indiqué par la flèche (Pl. X, fig. 5 et 6) à la surface d'un feuillet d'aragonite fortement incliné vers le Sud-Sud-Ouest.-
Sans charge sur le griffon, cette source débitait, par 24 heures, i8 à 20 mètres cubes d'eau à la température de 15°,2. Mais en novembre 1875, on vit son débit se réduire de 18 à 15 mètres cubes environ, sous l'influence soit des épuisements prolongés dont elle fut l'objet à cette époque, soit du fonçage du puits de M. Millet, situé à 6o mètres de là, sur le prolongement du rocher des Célestins. Le 15 février 1879, en jaugeant cette source à l'extrémité de la conduite de om,o7 de diamètre qui va au caveau d'embouteillage, l'eau se tenant dans le puits au niveau
de l'origine de cette conduite, nous avons constaté un débit de 91,053 par minute, soit de 15'13,007 par 24 heures, et une température de 14°,5. En 1870, en même temps Nouveaux Célestins n° 2. TOME XVI, 1879.
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