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33o RAPPORTS EXISTANT ENTRE LA. COMPOSITION CHIMIQUE
fois dans des essieux très-probablement recuits, ou dans des rails à coup sûr non recuits, etc. Le Jernkontoret, au contraire, a eu soin de signaler les essais non recuits, recuits et trempés ; nous en avons fait de même à Terre-Noire. Ces remarques étant posées, nous allons examiner successivement ce qui est relatif aux Analyses des aciers soumis aux essais mécaniques.
Essais de résistance à la traction à la compression. Id. Id.
Id. Id.
Id.
au cisaillement. à la flexion, cintrage, pliage, etc. à la torsion. au choc.
a. Analyses des aciers soumis aux essais mécaniques.
Les analyses qui nous ont servi de point de départ pour déterminer l'influence des corps étrangers sur la résistance des aciers sont le résultat 1° De moyennes de dosage faits dans les usines de Heft, Neuberg, etc., et au laboratoire d'Oravicza, en ce qui concerne les aciers autrichiens 20 D'analyses spéciales fournies par le Jernkontoret pour les tôles suédoises;
Sc D'analyses faites depuis plusieurs années soit au. Creusot, soit plus spécialement au laboratoire de TerreNoire sur des aciers de provenances diverses. Pour les aciers exposés par la compagnie J. R. P. des chemins de fer autrichiens, nous ne pouvons malheureusement que donner des moyennes : les échantillons soumis
aux analyses n'étant pas ceux qui ont été soumis aux
.
épreuves, et quelle que soit d'ailleurs l'exactitude des analyses fournies par les divers laboratoires, il est évident que parmi, par exemple, les aciers n° 6 Bessemer, Martin, etc., il y a des variations de teneur en carbone (pour ne parler
ET LES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES ACIERS.
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que de cet élément), depuis le n° 6 dur voisin du n° 5, jusqu'au n° 6 doux voisin du n° 7. Ces restrictions étant posées, il y a lieu de signaler d'autre part les erreurs provenant de l'emploi de la méthode Eggertz ; aussi devronsnous principalement considérer comme plus exactes les analyses de M. le professeur Tunner et les analyses faites au laboratoire d'Oravicza, par la méthode Ullgren pour le dosage du carbone. Les analyses de tôles suédoises, ayant été faites sur les tôles soumises elles-mêmes aux épreuves, méritent une attention spéciale, et nous ont été principalement fort utiles pour tout ce qui concerne les aciers doux à moins de 0,5o° de carbone p. loo ; elles sont au moins absolument
comparatives entre elles, et quoique des teneurs en carbone de o,o5o p. ioo nous paraissent essentiellement trop faibles, nous sommes porté à croire que les conclusions que l'on pourra déduire des tableaux fournis par le Jernkontoret seront dignes de remarque à titre de comparaison. Au laboratoire du Creusot, en ce qui concerne le dosage du carbone, on emploie simultanément la méthode Eggertz et la méthode de M. Boussingault. A Terre-Noire, les analyses sont faites par la méthode Eggertz pour tous les dosages courants, destinés à suivre la fabrication et à la contrôler ; elles sont ensuite vérifiées par la méthode du bichlorure pour les coulées spéciales et en particulier pour tous les aciers, ayant figuré à l'Exposition de 1878. Le manganèse est dosé couramment par la méthode colorimétrique de l'acide plombique (*), contrôlé par le dosage à l'aide de l'acétate de soude et du brôme. Le silicium est dosé par ;oxydation et chloruration (méthode de M. Boussingault) ; ,on pèse la silice et on vérifie à
l'aide de l'acide fluorhydrique, si elle ne contient pas de silicate. Le soufre est dosé à l'état de sulfure de plomb. .(4) Voir le Bulletin de la Société chimique de Paris, 1878.