Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 77]

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THÉORIE DES MACHINES A FROID.

THÉORIE DES MACHINES A FROID.

dans laquelle k est le rapport des chaleurs spécifiques de l'air à pression constante et à volume constant. 0,23751 0,16844

i,10.

Oh voit que si Ti= To, on a Q, = A G,. Le volume V', d'air entre dans le 5' période, Détente. cylindre B en produisant un travail moteur égal à P,-q. Il se détend de V', à V sans recevoir ni perdre de la chaleur. On a donc :

Ponr

La loi de Gay-Lussac donne en outre : PonTo

(9)

P,V, = RmTi.

(3)

PoVo

et

135

(12)

P,V, .=_11mT, k-1

d'où

T. =T'

(Pl

(13) k

Des équations (1), (2) et (3) on tire; k1 T,

Le travail moteur accompli par l'air est :

(fi) ,-1-)70)

k

1

On,

(5)

et

'Y°

.-«irt) OU

Le travail résistant ment est

g,

de la compression et du refoule-

k k

PoV0)

1

(6)

G,= in A1w (r,

mkc A

c étant la chaleur spécifique de l'air à volume constant. L'équation (6) peut donc s'écrire :

= mkc (T,

To).

(7)

(16)

Vo

Vo

V,

T',

Vo

T,

171

ou

(8)

T,)].

[(T,

Pour que la machine fonctionne convenablement, il faut évidemment que la pression finale P, soit égale à la pression atmosphérique Les équations (10), (12) et (15) donnent alors

L'air est refroidi dans le 2e période. Refroidissement. condenseur sous pression constante. Son volume passe de V, à Yri, sa température de t, à t. On a:

=y

T0).

Le travail résistant de la machine, qu'il faut effectuer au moyen d'une force extérieure, est donc :

kc

On a d'ailleurs :

P2V0

P(

k

et

T,

To

(18)

71'1

et la quantité de chaleur cédée à l'eau du condenseur est:

Q, = micc(T,- T).

(9)

L'équation (17) donne le rapport qui doit exister entre