Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 13]

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SIGNAL AVERTISSEUR (SYSTÈME MUREAUX).

Je choc et à limiter la course du levier L et partant de la pédale P; la douille U, l'extrémité de l'arbre KK' sur lequel sont fixés le levier et la pédale.

Sont également venues de fonte sur le bâti deux parties cylindriques h et h' destinées à limiter le quart de révolution du signal et servant de heurtoir à la poulie O. Le collet G du bâti présente deux diamètres différents. L'un, plus petit, est égal au diamètre de l'arbre A' sur lequel est fixée la poulie à gorges 0 : l'autre, plus grand, égal au diamètre de l'arbre du signal, sur lequel arbre se trouve articulé le verrou V. Sur l'embase formée par la différence de ces diamètres repose la petite lentille I (fig. 9) destinée à bien séparer les deux arbres A et A', et à leur donner une indépendance complète vis-à-vis l'un de l'autre. De plus,

ces deux arbres tournant tous deux sur pivot, il n'y a à craindre ni l'encrassement, ni la congélation de l'huile pendant l'hiver, ce qui se produirait si la poulie à gorges 0 tournait tout simplement autour de l'arbre A prolongé. La poulie 0 (fig. 3 et 4) a deux gorges qui reçoivent, l'une, le fil qui vient de la gare, l'autre, la chaîne qui va au levier de rappel MN. Elle possède, à sa partie inférieure, une

queue g, qui, avec les heurtoirs h et h', sert à limiter son quart de révolution. Les heurtoirs h et h' sont armés de petits tampons en caoutchouc destinés à amortir le choc de la manoeuvre. A l'extrémité du rayon du plateau supérieur de la poulie sont venus de fonte deux bourrelets b et b' laissant entre eux un espace vide ou encoche E. C'est au moyen de cette encoche et du verrou V que s'établit la relation entre le signal A et la manoeuvre de la gare, de laquelle dépend la poulie O.

Le verrou oscille au moyen de deux petits axes vissés sur chacune de ses fourches, et dont les extrémités jouent librement dans deux trous percés sur le bloc carré qui se trouve calé sur l'arbre A. La pédale P est une masse de fer arrondie et soudée à

SIGNAL AVERTISSEUR (SYSTÈME MOREAUX).

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l'extrémité de l'arbre KK'. A l'autre extrémité de cet arbre est emmanché le levier L qui est plus léger que la pédale. Dans la position naturelle, la pédale emporte le levier L. L'extrémité de l'arbre KK', du côté de la pédale, est sup-

portée par un petit palier en fonte.

Sur l'arbre du signal A se trouve fixée la poulie R autour de laquelle s'enroule la chaîne qui, au moyen de la poulie

à gorge S, aboutit au petit poids p. C'est le poids automoteur qui fait tourner le disque quand le déclanchement est opéré par le train. Ces explications préliminaires données, voyons comment fonctionne l'appareil. Les fig. i et 2 représentent le signal à voie libre. Le verrou V repose dans l'encoche de la poulie à dont elle atteint gorges O. La pédale P se trouve près du rail, elle est mainla partie inférieure), et le champignon (à tenue dans cette position par le levier L, sur lequel appuie de tout son poids le verrou V.Le petit poids automoteur p ferait tourner le signal et le mettrait à l'arrêt, si le verrou V n'était retenu par l'arête du bourrelet b formant sur le plaQuand le train passe, le teau de la poulie 0 l'encoche E. ). Le boudin de la roue abaisse la pédale (trait chasse le verrou de - ) et levier L se relève (trait agit, et met le disque l'encoche ; le petit poids automoteur figurée en V' à l'arrêt. Le verrou V vient occuper la position sur le bourrelet b de la poulie O. le levier L, La pédale, nous l'avons dit, est plus lourde que la course de la elle reste donc abaissée ; le levier qui limite c'. pédale est arrêté par le petit axe l'inLe disque est donc à l'arrêt, la sonnerie électrique levier dique à la gare. L'aiguilleur fait la manoeuvre du levier à comme si le disque n'était pas automatique. Le le trait la position indiquée par lentille MN s'abat dans dans le même pointillé ; la poulie 0 décrit un quart de tour le signal, et lorsque sens que celui décrit tout à l'heure par l'encoche se trouve en face du verrou V, celui-ci y retombe.