Annales des Mines (1878, série 7, volume 13) [Image 244]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE,

lesquels M. G er vais a reconnu des ossements eedes carapaces de tortue. de nombreuses mâchoires de caïnoi herium, ainsi qu'un petit mammifère incPterminé etla mâchoire inférieure d'un carnivore paraissant être Lutra Valdani? D'un autre côté, d'après M. A lph on se Mil n e-Ed w a rd s, les os d'oiseaux appartiennent au palcelodus

Lamna elegans possède, en Belgique, une distribution verticale remarquablement étendue ; on le trouve dans le tufau de Ciply,

et à un phoenicoptère. C'est vers le sommet du coteau, qui va de Cusset à Vernet, que l'on peut le mieux étudier ce terrain : de nombreuses carrières y sont ouvertes pour l'extraction du calcaire, qui est employé comme pierre à chaux et que l'on cuit dans les fours de Cusset et de Vichy.

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dans le calcaire de Mons, dans le heersien de Gelinden, dans le landénien, l'yprésien, le panisélien, enfin jusque dans l'étage rupélien ou oligocène de Neerepen.

BOISSALLE. MU. de Lavallée Poussin et Renard (i) ont observé un galet de roche à tourmaline dans le poudingue de

Burn ot à Boussalle près d'Andennes. La tourmaline y est associée à du quartz et forme, tantôt des prismes hexagonaux, tantôt des

Indépendamment de ces dépôts, M. G u il lier signale encore deux beaux filons de fluorine dans les roches anciennes ; le premier, formé de fluorine jaune, en grands cristaux, avec barytine, se rencontre à la Maillerie du Capitan, route de Cusset à l'Ardoi-

houppes radiées. En Belgique on ne connaît pas cette roche en place; ses caractères la rapprochent d'ailleurs de la famille des granites. Les auteurs pensent donc qu'a l'époque dévonienne des roches granitiques affleuraient aux environs d'Andennes.

sière, un peu au delà de la fabrique des Grivats; le second est une fluorine verte ou violette, se montrant dans le lit du Jolan, à

M. C. Dewalque a publié dans les Annales de la Société géologique de Belgique une coupe générale du bassin houiller de Liége. Dirigée du N.-0. au S.-E., cette coupe montre bien les plissements de couches produits par refoulements ainsi que les titilles plus ou moins obliques qui ont recoupé le bassin à

une centaine de mètres en amont du pont sur lequel passe la route de Cusset à La Palisse. MACONNA1S, CIIALONNATS.M. Arceli n (1) a fait une étude détail-

lée de l'argile à silex dans le Mâconnais et le Châlonnais. L'auteur

constate que cette argile renferme !ê-mê'e des matériaux ap-

sa limite sud-est ; l'une de ces failles ramène même l'étage quartzoschisteux eifélien par-dessus le terrain carbonifère.

partenant à tous les &agies de la craic; elle est donc postcrétacée;

d'autre part, elle a été aff, mec par les failles et les dislocations qui ont donné naissance à la viClée de la Saône, et qu'on doit regarder comme s'etaut produites au plus tard pendant l'éocène inférieur : donc cette argile à silex est éocène. Quant à son origine,

M. A rceli n la cherche dans la dissolution sur place des assises crétacées sous l'influente de sources acides qui se firent jour en même temps que des émissions d'argiles kaoliniques, de matières siliceuses et ferrugineuses. C'est d'une manière analogue que MM. Doit v nié,. Potier et de Lapparent avaient expliqué l'origine des argiles à silex de Normandie. En revanche, M. J. Ma r tin (3) voit dans les argiles de la côte châlonnaise un produit des anciens glaciers du Morvan. BELG[QUE.

D'après M. Rutot (2), le squale fossile connu sous le nova de 111 Annale, d l'Arad. de Mâcon, 1877. Bull Soc. géol. [3], IV, 653. Aoi. Soc. géol. de Belgique, II, 58.

ALLEMAGNE.

TAUNUS. On observe dans la région du Taunus, au-dessous des couches dévoniennes, une série assez multiple de gneiss à séricite, de schistes verts et de quartzites. Cette série est considérée comme du dévonien inférieur, qui serait à un état métamorphique; mais

M. Koch (,) a fait remarquer qu'il n'existe, entre les roches à sericite et les couches dévoniennes, aucun lien pétrographique ni paléontologique; que les premières sont toujours placées audessous des autres et que, dès lors, il n'y a pas lieu delco confondre ensemble. La série inférieure pourrait être considérée comme représentant le terrain cambrien. LtErn. M. Han ch ecorne (3) a fait connaître un sondage entrepris à Lieth qui, poussé jusqu'à la profondeur de 1.000 mètres, est resté constamment dans un grès argileux (Sandsteinletten), pré-entant des intercalations de sel gemme. Bull. Am/ royale de Belgique (2], XL111, n" Neues falotS , 1877, 611. Zeiischrift der Deuischen geoiogischen Gesellschaft, xxvin ; 423, 776.

Toi E Xlil, 1878.

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