Annales des Mines (1877, série 7, volume 11) [Image 275]

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CONDENSATION DE LA VAPEUR

On calcule donc la formule (16): log 16201) -=

m(log 21549

-7=0,109249,

m = 0,911586

d'où

=

et

in log 16201=5,001010 ;

A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES.

que nous avons trouvés ci-dessus. Ces valeurs de III, diffèrent donc très-peu de celles de ; l'approximation est de o,8 à 0,9 p. 100. Faisons maintenant M1=--. 0,4477, 0,4706, 0,4958, et calculons X par l'équation

IL

508,42M,'X

V", = 0,65666,

on en déduit

valeur approchée par défaut, ainsi qu'on le vérifierait en calculant une valeur de V correspondant à une pression intermédiaire entre P', et P,. Nous prenons pour V, la moyenne des deux résultats trouvés et nous avons en définitive 0,696 415 au lieu de V, = 0,701814, chiffre réel.

La différence est seulement de om3,0055599 ou o,8 p. 100.

Elle est donc très-faible, bien que la longueur finale soit supérieure à deux fois la longueur finale de la détente OV, prise pour terme de comparaison. Le poids de vapeur final qu'on déduit de V', est Mx, = o,4o58 au lieu de 0,4092. Calculant comme ci-dessus la valeur de g, G, au moyen

du volume V on trouve : 4855"

au lieu de 4.950, chiffre donné parla mesure directe surie diagramme. On en déduit : 20,38 425 20,38 + 9,70 + 0,4058 X 40,55 M, AG'

et

508,42 M,X

= 8662

X 496,5 + 0,96 ou

5°8,42 MiX

4o,55M,

232,44

0,90 o,85 faisant successivement X 0,95 cette équation donne M, 0,411110 41666 0,4916 M = 0,4477 0,4706 0,4958 au lieu de

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nous aurons

au lieu de

X

4o,551\4, = 232,44,

94,3 70 89,5 °A, 911,1

89,1

84,4 0/

84,i.

L'erreur est seulement de 0,7, c'est-à-dire très-faible.

25. Il est inutile de multiplier les exemples d'application des formules (i5) et (16). Nous les avons essayées sur un assez grand nombre de diagrammes et nous avons toujours trouvé des résultats semblables à ceux que nous ont donnés les diagrammes 1 et 2. On pourra donc les appliquer avec sécurité dans les limites que nous avons indiquées plus haut.

Il serait d'ailleurs sans intérêt, au point de vue de la recherche des lois de la condensation intérieure, de continuer l'étude des diagrammes de la machine de l'Espérance. Quand on change la détente d'une machine en marche, il

faut un certain temps pour que la succession et la répartition des températures à l'intérieur du cylindre, la quantité d'eau qui est expulsée pendant l'échappement et la condensation intérieure qui en dépend deviennent régu-. hères, en un mot, pour qu'il s'établisse MI régime normal, dénoté par la constance de la forme des diagrammes. Dans une machine d'extraction à détente variable, ce régime normal n'a pas le temps de s'établir, puisque l'on change la détente à chaque instant. Nous allons étudier maintenant un certain nombre de diagrammes relevés en régime normal sur une machine locomotive du chemin d'Orléans et dont nous devons la communication à l'obligeance de M. l'ingénieur en chef Forquenot.