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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉG-E).
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWEGE).
Knale, indique 5 i filons recoupés entre l'orifice de la stoll et la Gottes Hee G. ; or tous, sauf un ou deux, plongent vers le sud. D'après cela, on ne saurait dire que les mêmes filons se poursuivent de l'Overberg à l'Underberg, et traversent tout l'intervalle de gneiss gris. Le chemin qui mène de la ville de Kongsberg à la Gottes Htilfe G. sur l'Overberg, traverse la rangée des mines de l'Underberg entre Ulrich et Concordia. De ce point, en suivant vers le nord l'ancien chemin qui desservait ces mines, on rencontre d'abord la grande excavation dite Salomons Vidde, puis Frôken Christiane, Blygangen, etc., jusqu'à l'énorme ouverture de la Juels G. Sur le parcours, on voit se dresser devant soi les monuments grandioses qui témoignent de l'activité passée des mines de Kongsberg ; si l'on jette les yeux sur les halcles qui forment de part et d'autre de gigantesques murailles, on aperçoit sur un long trajet des échantillons de filons différant totalement des remplissages des autres parties du district minier. En effet, depuis Frôken Christiane jusqu'à Juel, on trouve sur les haldes fort peu de calcaire, tandis que partout ailleurs le calcaire prédomine. Ici, c'est un quartz bien cristallisé et rempli de druses, qui forme la majeure partie et le plus
seulement dans les mines citées plus haut, où les haldes sont principalement quartzeuses, mais encore dans beaucoup d'autres mines de l'Underberg. A la collection de l'Université de Christiania, on voit de belles druses de
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souvent la totalité du remplissage. En revenant ensuite sur ses pas et suivant la série des mines vers le sud, on voit qu'aux environs de Früken Christiane, on sort de la zone quartzeuse, et que, plus au nord jusqu'à Samuel, les échantillons de filons ne diffèrent pas sensiblement de ceux
du reste du district. A la surface, on constate sur l'Underberg quelques filons quartzeux, mais peu puissants. Dans les anciens rapports relatifs aux mines de l'Underberg, il est souvent parlé de filons quartzeux avec druses dans le quartz ; parfois ces filons sont présentés comme distincts des filons calcaires
et les côtoyant. De tels filons ne sont pas
mentionnés
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quartz venant' de Gotte allein die Ehre. Ainsi donc on peut dire que, en plusieurs points de l'Underberg, se présente un système spécial de filons quartzeux
avec druses, et que ces filons existent surtout en grand nombre dans la zone qui comprend les mines de Friiken Christiane, Blygangen, Hannibal, Braunschweig et Juel. Une partie des mines de l'Underberg était aurifère. Dans les anciens rapports, l'or est signalé aux mines suivantes : Beshindige Liebe, Frôken Christiane, Blygangen, Hannibal, Braunschweig, Juel, Charlotte Amalie et Louise Augusta (cette dernière ne s'est montrée aurifère qu'en un
seul point). Parmi elles, Friiken, Blygangen, Hannibal, Braunschweig et Juel forment une série continue. Cette série est précisément la même qui, d'après ce qu'on vient de voir, diffère des autres mines de l'Underberg, par la présence de filons de quartz avec clruses. On est donc amené à conclure à une relation entre l'or et les filons quartzeux. Même relation à Charlotte Amalie. Cette coexistence de l'or et du quartz dans les filons est d'ailleurs conforme à l'expérience universelle. Ainsi, sur une certaine zone de FUnderberg, se trouve un système spécial de filons guartzo-aurifères, distincts des filons de calcaire argentifère. L'or de l'Underberg n'est en réalité qu'un argent trèsaurifère. MM. Hiortdahl et Samuelsen ont analysé un échantillon provenant de Fraen Christiane ; il tenait 45 p. 100 d'or. D'après un essai fait en 1755 et relaté dans le « Bergmanden », l'argent aurifère de Frôk-en tenait 26,9 p. 100 d'or. L'argent aurifère de Bestandige Liche était cité, en 1697, comme tenant 53 p. ioo d'or. Celui de Louise Augusta, en 1800, comme tenant 5o p. ioo. Fordyce (miné-