Annales des Mines (1876, série 7, volume 10) [Image 233]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

45 ?.

LITHOLOGIE.

4'55

considérable et il permet d'apprécier de combien elle diminue la résistance:

ni

Desséchés à l'étuve d.

ce

Entièrement imbibés: i Non saturés d'eau n.

o

te

de

QUANTITÉ D'EAU

ipRESSION

Le volume de l'échantillon ou son poids après dessiccation étant 100.

par

do

centimètre carré.

la pierre.

.ÉTAT

des échantillons.

ÉTAT NATURII

En volume.

o

PROVENANCE.

te

Moyenne

Moyenne

spécifique.

a

ayant déterminé la rupture.

En poids.

Moyenne

ce PESANTEUR

te

1,63 1,64 2,05

2

traie.

Issy

1

1

d 1

3 3 6

si

et

Q.

15,2 de 18,2849,7 de 22,5à25,8 de 37,6à39,8

15,2 18,9 23,7 38,6

9,4

dell ,4à12,6

de 13,5à19,5 de 23,4a25,1

0 9,4 11,8

92,5 et 8029,2

86,2

244

1.1,4

de 35,2à16,7 de 31,3à16,5

24,3

de 26h-13,9

18,6

Vitry.

.

par centimètre carré. Desséché 100° ayant Imbibé d'eau: i. déterminé Sec par exposi- la rupture. tion S l'air : s.

d 8

36,4

23,6 42,9 76

2

2,03

52,8 26,9

3

1,68 4,64

52,9 42,2

1,84

.

e2,5 1

Vanves (banc ,de lambourde).. . .

Les cubes se rompent le plus souvent par fractures verticales et sans déformation préalable sensible. Ils s'imbibent promptement et d'une manière complète pal. capillarité, lorsqu'on en baigne une partie. La roche crayeuse se trouvait d'ailleurs partout saturée d'eau en carrière; car, dos échantillons ayant été pris fort au-dessus du niveau qu'avait atteint l'inondation, les uns en massifs vierges, les

S

1

1,60 1,60 4,89

Carrières SaintDenis

-,1

Nanterre (banc de) 7 lambourde)..

.

.

I

d

18

1,61 1,58 1,87

(lambourde, banc de dessus).

48,7 31,2 21,8 28

1;57

4

I

Ivry

d

54.8 40,3 30,2

1

Ivry (lambourde , banc de dessus). I

autres dans des piliers, et ayant été pesés sur place, on les a

y

laissés séjourner dans des vases contenant de l'eau, et leur poids n'a pas augmenté. Un grand nombre d'expériences semblables, remontant à l'année '852 et restées inédites, ont aussi été faites par M. Deles se sur les matériaux que fournissent les carrières du département de la Seine. Elles étaient également motivées par de vastes effondrements, survenus quelques années auparavant, dans les crayères d'Issy, à la suite d'une élévation exceptionnelle de la Seine et de

sa nappe souterraine qui avait imbibé et par suite affaibli les piliers de craie. Les échantillons servant aux expériences étaient des cubes ayant pour la plupart 5 centimètres de côté.

-

1,82

Calcaire grossier.

PRESSION

l'échantillon.

Houilles tendre)

(pierre

1

4).

3

Gentilly .(banc len-

dre). ..... .

2

Bagneux (lambourde).

4rcueil(bane ruyal)

1

S

33,9 37,2 19,5

1 3

4,39

58,7 42,8

1

1,78

1,9,5

1

de) ......

Suresnes.

a

46,5 24,9 15,9

Arcueil (lambour-

Gypse.

1,57 1,60 4,86

1,59 1,63 1,79

2

.

51,1 52,2

1,70 4,95

74,5

1,68 1.65 1,84

S

59,9 52,4 32

2,22 2.14 2,29

S

137,0 115,3 58.2

Voici un résumé des résultats obtenus. Pour abréger, nous nous contenterons de donner les chiffres moyens de chaque série d'essais

3

se rapportant à des cubes de même provenance, mis dans lez

D'après les diverses expériences de MM. Del esse, Mi ch elo t et Tou rn air e sur les roches imbibées, on voit que, pour la craie, la résistance à l'écrasement peut se réduire au quart et même au cinquième; pour des calcaires tendres, tels que certains calcaires grossiers de Vitry et de Gentilly, elle se réduit à peu près au tiers. Pour le gypse grenu de Suresnes, la résistance se réduit beaucoup

mêmes conditions hygrométriques :