Annales des Mines (1876, série 7, volume 10) [Image 139]

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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE

on a d'ailleurs, dans la machine de M. Rarchaert, h im,6o, on obtiendra et eh 21

on,o2 o,25 =_1,6o

ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT. = 0-,25

d'une quantité aussi égale à G% Alors

les points e g", g' des supports s'abaisseront de quantités égales e2e3, g"e", et greva; mais, comme les boîtes à graisse des essieux des trucks ne doivent pas avoir de jeu de l'avant

,00i. oo5

On voit donc que le premier moyen examiné pour parer à l'incompatibilité que présente le système de liaisons exigerait un jeu très-notable dans l'articulation C du sommet de la bielle de transmission avec le coude du faux essieu. Un pareil jeu serait tout à fait inadmissible si la bielle

n'était pas déjà guidée par les extrémités C' et

transporter de e' en

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C" de sa

base ; nous examinerons plus loin s'il est admissible clans

la pratique, et quelles sont les précautions qu'il faudrait observer à cet égards c'est là une question spéciale qui mérite une attention particulière. Deuxième moyen. - La bielle de transmission parvenue dans la position C"C,C', se déformerait de façon que son sommet C, se transportât sur la circonférence e,C en un point qu'il est impossible de déterminer à priori; car, pour faire cette détermination, il faudrait connaître exactement les résistances des différentes parties de la bielle ; mais si l'on se reporte au dessin de cette bielle, on reconnaîtra qu'elle est tellement rigide qu'on ne peut rien attendre en pratiquede sa déformation; ce second moyen doit donc être regardé comme à peu près absolument inefficace.

Troisième moyen. - La bielle de transmission étant regardée comme entièrement rigide, si l'on suppose qu'il n'y

a aucun jeu dans les articulations, l'incompatibilité

des

liaisons pourrait encore, en théorie, disparaître de la mane devant nière suivante : Les roues des essieux E" et pas quitter les rails, l'essieu E" pourra se transporter en e" sur l'horizontale E"E', de la quantité E"es" égale à eie, ou o-; en même temps l'essieu E', soulevé en e' devra se

à l'arrière entre leurs plaques de garde ; comme, d'autre part, les chevilles ouvrières qui portent la chaudière et le châssis général n'ont aucun jeu sensible dans leurs crapaudines, le déplacement susincliqué des essieux coudés des

trucks ne pourra se faire qu'en entraînant les châssis mêmes de ces trucks, en comprimant ou étirant leurs longerons et en forçant les croix qui les entretoisent. Il pourrait donc en résulter, si l'incompatibilité des liaisons ne pouvait disparaître que de cette unique manière, une fatigue très-notable des châssis des trucks; car nous avons vu que, pour une irrégularité de la voie ayant orn,o2 de hauteur, le déplacement que nous venons d'indiquer et qui est égal à CS. serait de om,0031.

Il n'est pas douteux que dans la machine de M. Rarchaert les trois moyens que nous venons d'indiquer concourraient à faire disparaître l'incompatibilité théorique des liaisons ; mais ces moyens n'ont pas des inconvénients de même importance, et l'on est conduit à se demander quel est celui dont il est avantageux de favoriser le plus l'action. J'écarte immédiatement le deuxième moyen fondé sur la

déformation de la bielle; car cette bielle n'est plus soumise, comme dans les machines ordinaires, à de simples efforts dirigés dans le sens de sa longueur, mais à des efforts transversaux qui tendent à la fléchir; elle doit donc rester très-forte et, par suite, on ne peut compter sur un allongement appréciable de ses côtés. Le troisième moyen ne vaut pas mieux, parce qu'il peut

fatiguer considérablement les châssis des trucks. Le premier moyen, qui consiste dans le jeu des articulations C, C', C" de la bielle de transmission avec les coudes des essieux

coudés, me paraît de beaucoup le plus avanta-