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LOdOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
gles rigides E'EE" dont la base, suffisamment prolongée
ET A. ESSIEUX CONVERGENTS DE M. EARCHAERT. en
dehors de la distance EfE", pourra glisser librement de l'avant à l'arrière et inversement, sans cesser de reposer sur les essieux E' et E". Supposons maintenant que le milieu de l'essieu coudé E' du truck d'avant se trouve surélevé brusquement, par suite d'une irrégularité de la voie, d'une hauteur E'f, que nous désignerons par à ; ce milieu tendrait à venir en e',, en suivant un arc de cercle E'eri, ayant le point E" pour centre et pour rayon la distance E'E" ou 21. Mais comme l'essieu E', par suite de l'absence de jeu horizontal de ses coussinets entre leurs plaques de garde, ne peut que se déplacer verticalement, il viendra en f sur l'horizontale e' ,f . Toutefois l'écart e',f est très-petit; il a en effet pour valeur très-approchée
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entacher d'aucune inexactitude nos résultats définitifs, car nous devons examiner la question qui nous occupe pour toutes les positions possibles du mécanisme, et, par suite,
pour une valeur quelconque to de l'angle formé par la manivelle E"C" avec la verticale E"K". La manivelle E'C' se transporterait parallèlement à ellemême en e'16'1 et la manivelle EC aussi parallèlement à elle-même en eiC, ; en sorte que le sommet C, de la bielle de transmission serait amené sur un cercle du centre e, et de rayon e,C,. Par suite, cette bielle passerait de sa position
normale C"CC' à la position C"C,C' en tournant d'un angle 0 autour du point C". Mais ces déplacements sont impossibles, parce que les liaisons sont surabondantes comme je l'ai dit, que dans l'espèce elles deviennent incompatibles et que le faux essieu
ne peut pas venir de E en e,, attendu que, privé de jeu d'avant, en arrière entre ses plaques de garde, il ne peut ce qui est une quantité très-petite du second ordre, tout à fait insignifiante en pratique, ainsi que nous l'avons montré tout à l'heure ; nous n'en tiendrons pas compte, et nous admettrons par suite que l'essieu E' vient en e'1. Par suite du soulèvement supposé, le support triangulaire du faux essieu (il suffit de considérer l'un des supports, car pour le moment nous supposons que les irrégularités sont les mêmes sur les deux rails, et que par suite l'essieu soulevé ou abaissé reste horizontal, en sorte que les deux supports du faux essieu se projettent toujours
l'un sur l'autre) devrait venir en E"e ie'
l'angle eiE"E
étant égal à l'angle e',E"E' ; soit 0 en valeur commune de ces deux angles ; dans le déplacement indiqué, le faux essieu lui-même devrait se transporter .en e1. Voyons maintenant ce que deviendrait la bielle triangulaire d'abord placée en C"CC'; nous supposons que le point C" ne se déplace pas, et cette supposition ne peut
se déplacer que sur la verticale KE. Voici alors ce qui arrivera Les supports E" e ,e' ,,
libres de glisser de l'arrière à l'a-
vant sur les essieux des trucks, se déplaceront vers l'avant, parallèlement à E"e' jusqu'à ce que leurs sommets et, par suite, l'axe du faux essieu soient parvenues en e sur la verticale KE. Mais, en supposant tout le mécanisme absolument rigide, la bielle de transmission devrait rester en C"C , puisque sa base étant maintenue en C"C' ellene peut doncsuivre ce mouvement des supports. On voit, par suite, que le sommet de cette bielle devrait continuer à se trouver toujours sur la circonférence e,C mais que, d'autre part, l'extrémité de la manivelle ou coude du faux essieu, avec laquelle ce
sommet est articulé, serait, par suite du déplacement des supports, dans l'obligation de se trouver constamment sur un autre cercle de rayon e2C égal à e,C mais de centre différent e On voit donc que là se manifeste nettement, en principe, une incompatibilité dans les TOME X, 1876.
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