Annales des Mines (1875, série 7, volume 8) [Image 88]

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I 7 2 CHALEUR DE FUSION DE DIVERS PRODUITS

MÉTALLURGIQUES.

de fer, des fours Martin réclament, pour se fondre et les scories bi ou trisilicatees des fontes crues des minerais de cuivre à* Que les scories bisilicatées à plusieurs bases, comme celles des fours du Mansfeld et:de Schnaiillnitz, n'exigent pour leur fusion que. mais possèdent, en général, au sortir des fourneaux 5" Que les scories des forges de fer et celles des usines à plomb, tenant plus de 30 p. loo de silice, absorbent tandis que celles dont la proportion de silice descend au-dessous de 28 p. 100, et qui renferment plusieurs bases, mais non du fer oxydulé, fondent déjà avec 6° Que les fontes de fer pures et convenablement carburées fondent dès que l'on atteint. tandis que les fontes siliceuses peu carburées en exigent. 7" Que le cuivre rouge fond, comme les fontes grises, vers 1.150 à 1.200°, mais ne demande pas au delà de. que sa chaleur latente est d'environ. 8° Que les mattes ferro-cuivreuses réclament pour leur fusion.

mais possèdent, en général, à la sortie des fourneaux

Que les 'nattes plombo-ferreuses absorbent, aux mémes températures, 35 à ito calories de moins, et restent toujours plus ou moins pâteuses. 9" Que le plomb, comme le platine, a une chaleur spécifique très-peu élevée; qu'il retient, au maximum, vers 1.100 à 1.200°

UTILISATION DE LA CHALEUR DANS LES FOURNEAUX.

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calories.

/1.10 à 415

1105 à 410

355

380 à

/toc,

ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

DE L'UTILISATION DE LA CHALEUR DANS

320 à 330

LES FOURNEAUX DES USINES MÉTALLURGIQUES

Par M. L. GRUNER.

275 à 300

225 à 230 250

i6o à 165 30

250 à 'I Ito

970 à 280

5o

On sait déjà, d'une manière générale, que dans un grand nombre d'opérations métallurgiques on n'utilise qu'une faible fraction de la chaleur dépensée ; mais aucun travail

d'ensemble, que je sache, n'a été entrepris sur ce sujet on n'a pas comparé les effets utiles réalisés dans divers fourneaux servant à la même opération. C'est cette comparaison qu'il m'a paru utile de tenter. Les difficultés sont grandes et les causes d'erreur nombreuses; aussi ne doiton considérer cet essai que comme une première tentative propre à montrer les avantages qui résulteraient d'un travail plus complet. Il serait utile de connaitre, d'une façon précise, quels sont les avantages et les défauts des principaux fourneaux, au point de vue de l'économie du combustible dépensé. Remarquons d'abord que, si l'on veut établir entre les divers fourneaux une comparaison rationnelle, il faut choi-

sir une opération simple, où la question calorifique ne vienne pas se compliquer de réactions diverses. On ne peut donc choisir ni des opérations oxydantes, qui presque toujours dégagent de la chaleur, ni des fusions réductives, qui en absorbent. L'opération la plus simple est la fusion pro-

prement dite quoique là aussi il y ait souvent des réactions accessoires, qui compliquent quelque peu le fairde