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TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
Zinc. Cuivre. Plomb. Argent.
17 à 29 p. leo i à
2
hà
5
150 à 450 gr. aux 100 kilog.
Il ne faut guère compter sur les progrès de la préparation mécanique pour avoir des produits moins zincifères. Certes les exploitations minières de Freyberg ne sont pas outillées
à ce point de vue aussi bien qu'il serait à désirer ; mais, quand même on introduirait en Saxe les appareils les mieux
perfectionnés, il est à douter, vu la nature même du problème, que le résultat soit pleinement satisfaisant. D'ailleurs les plus grands encouragements ont été donnés aux mines;
l'administration générale des usines à créé une usine à zinc, de façon à pouvoir acheter à des prix raisonnables et traiter avec profit des minerais tenant <rio p. 100 de zinc, Je crois que l'installation de cette usine n'a peut-être pas produit à cet égard les résultats qu'on pouvait en attendre. L'embarras reste donc pour les usines. Les minerais dont il -vient d'être question ne sauraient être envoyés à l'usine à zinc; les mouilles n'y résisteraient pas. D'un autre côté, passés à la fonte plombeuse, ils introduisent une grande proportion de zinc dans le lit de fusion, et il en résulte des difficultés sérieuses, aux quelles on a de tout temps cherché à échapper. Je dirai ici, pour n'y plus revenir, que le problème de la dézincification des minerais n'a pas encore reçu de solution satisfaisante. Les derniers essais faits dans cette voie sont décrits dans le journal de Carne (t. XVIII). Les minerais blendeux. grillés étaient fondus au réverbère avec addition de menu coke. On a dû abandonner ce procédé, l'oxyde de zinc résultant de l'opération n'ayant pas une valeur vénale suffisante pour couvrir les frais du traitement. Voilà où en est la question aujourd'hui.
Au point de vue des tarifs, les minerais tenant de 15 à 29 p. ioo de zinc subissent une réduction de prix de 5o oo.
A FREYBERG.
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Minerais étrangers. Les minerais étrangers présentent la plus grande variété de richesse et de composition. La seule condition qu'on leur impose est de tenir moins de 5 p. 100 de zinc ; les tarifs ne font d'ailleurs nul cas de leur composition minéralogique. Une particularité intéressante de ces tarifs consiste dans
la division des minerais de cuivre en deux catégories, suivant qu'ils sont ou non argentifères. Les minerais argentifères sont, à teneur égale en cuivre, mieux payés, sans tenir compte de la valeur affectée à l'argent, que les minerais non argentifères. Ils sont en effet plus appropriés au traitement de Freyberg, où le cuivre est livré à l'état commercial à l'état de vitriol bleu.
Après avoir exposé la nature des différents minerais traités à Freyberg, je vais aborder la description du traitement métallurgique. La présente note sera divisée en deux sections Dans la première, je décrirai le travail des minerais pour plomb d.'ceuvre et matte cuivreuse concentrée, propre à la désargentation.
Dans la seconde, j'exposerai le traitement du plomb d'ceuvre, pour plomb marchand, argent, or, bismuth, alliages de plomb et d'antimoine, de plomb et d'étain. Ici se placerait naturellement, dans une troisième section, la désargentation des mattes ; mais comme ce travail
a été décrit par M. Carnot et qu'il est resté identiquement le même depuis 1864, je le passerai sous silence.
Alors, dans la troisième section, j'étudierai très-succinctement les annexes de la fonderie : à savoir la fabrique d'acide sulfurique, la fabrique de produits arsenicaux et l'usine à zinc.