Annales des Mines (1874, série 7, volume 6) [Image 96]

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170 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES

si l'effort par millimètre carré

T'

est égal, ou du moins

n'est pas supérieur à o-i. Dans le cas d'une transmission très-peu inclinée, la valeur de p` qui convient pour T' peut -être trouvée a priori.

En effet on doit avoir p' = -cas-là que T' =_- T

oLucri

Mais on sait dans ce

.

=

pH

T

o4a,

'

d'où l'on tire 'T

(25)

o4a,

Que la transmission soit inclinée ou horizontale, la valeur du poids linéaire p., déterminée par la relation empirique

15. 11 est difficile d'assigner une limite précise à la longueur d'un relais de transmission. On peut cependant .dire que cette limite n'est pas inférieure à 2 oo mètres. Le -câble peut très-bien avoir une portée semblable sans aucun .appui intermédiaire si les circonstances le requièrent; mais d'autre part il peut arriver que la configuration du sol soit telle que

la place manque pour la flèche des brins. Si le défaut de place n'est pas grand, un simple déblai pourra suffire. Mais le

p'H. Donc ,

AU MOYEN DE GABLES MÉTALLIQUES.

= to4, n'est qu'une valeur provisionnelle desti-

née à faciliter les études. Une fois le choix du câble fait et connaissant par consé-

quent la valeur effective de w =

et celle de p, il faut

se servir .de la première pour vérifier les tensions par millimètre carré au moyen de (12), et de la .seconde pour vérifier les valeurs des flèches au moyen de (7). Du reste, il y a un élément du câble dont le choix doit généralement se faire de prime abord : c'est le diamètre a des fils de fer. Ce choix doit se faire en même temps que celui

plus généralement, à moins de donner aux piliers des stations de relais une hauteur exagérée, on est obligé d'intercaler des piliers 'secondaires portant des poulies d'appui. Le brin conducteur, ayant moins de flèche que l'autre, nécessiterait des poulies d'appui en moindre nombre, mais il faudrait les .disposer en d'autres endroits, ce qui multiplierait d'une manière coûteuse le nombre des piliers. Aussi en général soutient-on également les deux brins au moyen de piliers portant deux poulies superposées, l'une pour un brin, l'autre pour l'autre. On donne aux poulies qui supportent le brin conducteur 'un ,diamètre ,égal à celui des poulies principales, afin de ne pas augmenter l'effort dû à la -flexion. Quant au brin conduit, comme il supporte du fait de la tension générale un

effort 7 < c, on peut l'infléchir sur des poulies d'un rayon R, < R. En admettant que 15 kilog. soit la limite de la somme des deux efforts, on devra avoir, pour atteindre cette limite sans la dépasser, E

du rayon R des poulies, avec lequel il est connexe. C'est en effet du rapport

`c3

que dépend le chiffre qu'on pourra

attribuer à cr, plus on diminuera

a

R

valeur admissible pour ci qui constitue le véritable effort utile, plus on pourra prendre le câble faible.

---= 15,

ce Tri donne pour R, R,

plus grande sera la

2R,

9(15 c.,)

(26)

Les poulies, soit de ttielais, soit de support, doivent être parfaitement alignées les unes avec les autres, de manière