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EssAt GEOGNOStIQUE
des houillères. Les bancs d'anthracite sent inclinés. assez. fortement vers le Sud-Snd-Est , ainsi que ceux de, porphyre qui les encaissent. Les variations dans la puissance et dans l'inclinaison de ces bancs sont très-fréquentes. Souvent le toit se rapproche du mur , de manière que le bàne devient presque nul ; puis tout à coup , et sans qu'on remarque aucune fente dans la roche , il monte verticalement et reprend une épaisseur considérable. Cette. épaisseur va quelquefois jusqu'à 20 pieds ; le plus ordinairement elle est d'environ quatre pieds. On ne remarque dans l'anthracite, non plus que dans le couches de porphyre, aucun: vestige de corps organisés. Quelques portions d'anthracite sont d'und nature si pierreuse qu'on nè les exploite pas. Les parties exploitées brûlent difficilement ; niais donnent en brûlant une chaleur considé-
rable. Lors de la découverte de cette subs
tance, elle passa-long-tems pour incombustible et M, Werner a eu beaucoup de peine à per-
suader aux habitons du pays qu'elle pouvait
Grès blanc.
être exploitée avec avantage. Ce n'est que deL puis peu d'années , que l'exploitation en est entreprise en grand et suivie avec soin. Cet anthracite est tes-employé aujourd'hui pour cuire la chan dans tous les environs. Le grès blanc ( quader-sandstein) recouvre le gneiss dans plusieurs endroits à l'Est de
Dzppotdswald, et particulièrement dans la
contfee connue sous le norn de D,:"ppaidswaldhay ne. Il est disposé en couches horizontales
et tout-à-fait semblable à celui des bords de l'Elbe, et à celui de la forêt de Tliarandt, entre
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sun L'ERZGEBIRGE.
lesquels il est situé, et dont il 'sera fait mention plus tard. J'ai dit que les micaschistes et les phyliades T.Tn'ationir_ formaient une ceinture autour du gneiss. Ce- 'ricuillt le pendant on ne les y rencontre pas par-ton t.Vers -le Sud et le Sud-Ouest, le gneiss s'étend sou- teuse. Ses vent jusqu'aux granites et aux gneiss de Bohênie,'LTP" ou jusqu'aux gneiss du second groupe. La ceinturc est aussi interrompue vers le Sud-Est , au
moins à la surfitce du sol , où le grès blanc (quader-sandstein) recouvre le tout, et repose quelquefois immédiatement sur le gneiss.
Il en est de même au Nord , dans la forêt de Thtlrandt, où.le gneiss est recouvert par le por-
phyre souvent argileux que j'ai déjà cité, et par le même grès blanc. Enfin , dans la vallée de la Weiseritz , on trouve .sur le gneiss, soit un véritable porphyre, qui renferme .un bassin houillier, soit un psamnlite'rou'eâtre contenant de très-gros fragmens de gneiss et de porphyre ( conglorneraz). Hors ces exceptions , la roche schisteuse est Nature et à peu près continue. Elle a, en général, moins disposition d'une lieue de largeur, excepte vers le Nord où elle s'élargit beaucoup ,. ainsi que nous le dt'
verrons tontà-l'heure , et les couches qui la de. composent ont par-tout une stratification concordante (gleichformige lagerung) avec celles
du gneiss auxquelles elles sont superposées. Comme lé 'gneiss , le micaschiste présente de noinbretises- variations dans la disposition, la proportien la couleur, etc. , de ses deux parties constituantes. Il passe d'une part au ,-- gneiss, et de d'autre an schiste. Il contient trèssouvent des grenats disséminés.
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