Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 118]

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etc. toutes les roches connues, le granite et le gneiss exceptés , prises ensemble , seraient insuffisantes pour fournir, par leur décomposition et 226

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SUR LA -iVATURE ,

leur destruction , la quantité de quarz nécessaire à la formation des grès et des sables. Il est facile de répondre que, sans parler de ces grès, dont le mode de formation est ici contesté , il existe des masses immenses de galets,

dont il est impossible de trouversl'origine dans

les montagnes qui les environnent, sans leur supposer une masse bien au-dessus de celles qu'elles ont aujourd'hui. Les nagelflues à gros et à petits grains de la Suisse, les galets et graviers des bassins du Rhône et de la Saône, en présentent des exemples fameux. Nous pensons donc, malgré notre respect pour l'autorité de M. Voigt en géologie, et là' considération que nous avons pour les talens de M. d'Aubutsson, que l'origine chimique des grès modernes est encore loin d'être prouvée.

SUR LES EAUX MINÉRALES DES

HAUTES ET BASSES-PYRÉNÉES. IL a paru ,.vers la fin de 1813 (1), un petit ouvrage intitulé : Atudyse et Propriétés médicales des Eaux minérales et thermales des départemens des hautes etBasses. Pyrénées,

précédées d'un Essai minéraloque. de la vallée d'Ossau ; par M. Pouliner,, Docteur en Médecine, de la Faculté de Montpellier , Puri des Inspecteurs-Médecins des Eaux minérales de la France (2).

Le Ministre de l'Intérieur ayant fait examiner ce travail par la Faculté de Médecine de Paris , M. Deyeux , Nlembre de l'Institut en fit un rapport très-favorable à la Faculté, (1) Les circonstances extraordinaires où nous nous

sommes trouvés depuis environ deux ans , et la suspension momentanée du Journal qui en a été la suite , nous ont empêchés d'annoncer ou de fhire l'analyse de plusieurs ouvrages relatifs aux mines ou aux seiences, et aux arts qui s'y rapportent ; nous chercherons , autant qu'il.nons sera possible, à remplir cette lacune et à tenir toujours nos lecteurs au courant de toutes les découvertes qui sont susceptibles de lés intéresser. (Note des Rédacteurs.) (a) Vn vol. in 8.. de 144 pages, imprimé à Fontainebleau en 1813.

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