Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 121]

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SUR UNE LOI

DE LA CRISTALLISATION.

qu'à d'une des faces r, r (fig. a), on observe du prisme , l'instant où, pendant le ni ouvernent renvoie un recette face la partie restante de reflet se répète à divers enflet vers l'oeil, ce varier droits de la fracture, et si l'on fait les, reflets ensuite la position du Cristal, tous à la finissent par disparaître s'affaiblissent et le fois, en sorte que leur coïncidence prouve et les faparallélisme entre. les joints naturels l'importance de cettes r, r. On verra plus bas

l'inégalité des côtés B, C (fig. 2), parce que M. le comte Bournon , dans un savant Mémoire qu'il a publié sur la chaux anhydro-sulfatée , dont il change le nom en celui de bardiglione (i), combat mon Opinion, et entreprend de prouver que les bases de la forme primitive de ce minéral sont des carrés et non

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(1). cette observation de cerDe plus, on remarque, sur leslesbases traversent'. des stries qui tains cristaux, à l'endroit on elles diagonalement, en faisant, angle obtus, et de se croisent, d'une part un mesuré ces angles J'ai l'autre un angle aigu. sur les bases des approximation en posant par convenablement,, et je les ai cartes découpées looa et 8o, comme; eela detrouvés d'environ dit plie haut. Il vait être , d'après ce qui a été les strie,s..avec atsuffit même de considérer juger, d'après le simple coup

tention, pour est obtus et d'oeil, que l'un des deux angles Ici que ces, stries l'autre aigu. Je remarquerai véritables fissures, en sont produites par de bases des cristaux, sorte qu'en frappant sur les placées aux enon voit quelquefois les, lames dans le sens de droits de ces 'bases. se. diviser s'agit. l'une ou l'autre des stries dont il établissent J'ai insisté sur les preuves qui concours des (1) Indépendamment même des fka.ctarça,le du prisme, au. reflets simultanés se montre dans Pintérienr matière cristalline,, qui, ayant pénétré la moyen des rayons surface par de,; sont arrêtés à différentes distances de la l'oeil en môme à la facette r, et renvoyés vers joints parallèles vans que ceux qui partent de cette facette.

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pas des rectangles. Une des principales raisons

sur lesquelles s'appuie ce célèbre minéralo-

giste , est qu'ayant mis à découvert un des

joints situés diagonalement, et qu'il avoue être difficile à Saisir, il a observé que ce joint faisait un ange de 135a avec chacune des faces M, T. Cependant, il avait remarqué la diffé-

rence de poli et d'éclat que présentent ces

mêmes faces; il avait vu que les stries qui se montrent à la surface des cristaux, en se croisant, des angles de deux valeurs diefaisaient, férentes , et que de plus elles étaient situées dans le sens des joints naturels (2). Mais d'un autre côté, ces joints étant parallèles à celui que la percussion avait mis à découvert, et auquel il supposait une direction différente, savoir celle qui était relative à l'angle de 135a, il en résultait entre les diverses observations un Transactions of the Geological Society, vol. r p. 355 to 388. M. de Bournon a même senti que l'existence solitaire des facettes r, r (fig. 4), produites par un décroissement qui n'agissait que d'un seul côté des arêtes G ( fig. 2), venait à l'appui de ma manière de voir. Mais il pense que la rrtajorité des circonstances est en faveur de son opinion. J'en ai dit assez dans ce Mémoire, pour mettre les cristallographes à portée d'apprécier les motifs de la prépondérance accordée par M. de Bournon aux résultats de ses observations.

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