Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 97]

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SUE. LES MINES DE HOUILLE

DE SAINT-GEORG.ES-CHATELAIWN.

quelque teins pour empêcher les eaux d'affluer Beaujouin et à Sagesse. Beaujouin qui, depuis dix ans, ne servait qu'à l'airage et à l'épuisement, fut réparé et remis en

parla compagnie Puissant Deslan des, qui subsis-

180

extraction le 4 brumaire an 9 (1800). Le dépouillement des anciens travaux finit vers le 3o ventôse an 9 (1.8o).), et les deux puits, Solitaire et Beaujouin. , furent définitivement abandonnés après 26 et 32 ans de service.

Avant cet abandon, le sieur Rivaud avait fait tirer les eaux et percer les craons à Sagesse.' Après une interruption de six mois, le puits fut porté à 199 mètres, et remis en extraction le ler nivôse an 7 (1799) : elle finit vers le

3o prairial an io (1802). Les travaux en avaient été successivement foncés jusqu'à 220 mètres. Non seulement la houille se perdit de tous côtés

quand on fut arrivé à cette profondeur, mais encore la digue souterraine construite pour retenir l'immense quantité d'eau renfermée dans les ouvrages exécutés depuis plus de 3o ans à Morat, à Puissant, à Nord, à Solitaire, et à Beaujouin , vint à manquer. Après de vains efforts pour retarder l'inondation, et d'infructueuses recherches pour retrouver le combustible , le puits fut définitivement abandonné. Constance fut suivi avec activité, et porté

de 128 à 202 mètres. On descendit des embran-

chemens de recherches jusqu'à la profondeur de 25o. Mais., malgré l'étendue des ouvrages, stérile qui on ne trouva point la fin du rocOn finit par 4. nQ 3 et remplissait les couches abandonner le puits en 18o2, après 4 ans d'une persévérance aussi dispendieuse qu'inutile.

C'est ainsi que finirent , et les travaux montés

taient encore, et ceux de Sagesse

,

dont la

construction était due au sieur Pauly. Il paraît que le sieur Rivand avait prévu ces événemens de longue main. Considérant pro-

bablement que le centre des couches n 2 n° 3, n° 4 et n° 5, était, ou épuisé, ou noyé

jusqu'à une grande profondeur, il entreprit de porter l'extraction sur les prolongemens à l'Est et à l'Ouest, où ces couches peuvent passer pour intactes ou à peu près. Cette entreprise a réussi et a donné naissance à deux ateliers absolument neufs, qui sont ceux d'à-présent.

L'atelier du Levant dit des 'Jetons, se compose du puits des Flétons et du puits Stanis ,

qui communiquent ensemble. On a repris le premier, qui était abandonné depuis six ans, le 7 vendémiaire an 7. Après qu'on l'eut désencombré et réparé, il fut mis en

extraction provisoire vers le 3o prairial an 9

(1801). Une fois que le puits Stanis fut achevé,

celui des liétons n'a plus servi qu'àl'airage e t aux. communications. Sa profondeur est de 53 mèt.

Le puits Stanis a été commencé le 18 germinal an 9 (18o1 ). Il est placé à l'Ouest d u. précédent, et sur les mêmes couches. Sa profondeur actuelle est de 97 mètres. Il n'a pas cessé d'être en pleine extraction , à partir du moment qu'on a eu percé la couche n° 4. Lés travaux souterrains de cette partie des mines sont si peu profonds et si peu étendus, qu'on peut la regarder comme presque intacte. Pendant que ces ouvrages ont été exécutés ait Levant , on a travaillé à fonder l'atelier à, l'Ouest. Il est composé despuits Alexandre, et

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