Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 4]

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DANS LESQUELLES LES CORPS SE COMBINENT.

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ICTERMINATION DES PROPORTIONS

volumes d'un gaz composé et ceux des gaz composans , m'a fait naître l'idée d'une théorie

qui explique non-seulement les faits découverts par cet habile chimiste , et les faits analogues observés depuis , mais qui peut encore s'applides proportions d'un quer à la déterminationcomposés qui, dans les grand nombre d'autres point l'état circonstances ordinaires, n'affectent gazeux. théoLe Mémoire dans lequel j'expose cette presque détails nécessaires, est ayec tous les ,terminé ; mais, comme des occupations d'un autre genre ne me permettent pas d'y travailler actuellement , je m'empresse de répondre au

désir que vous m'avez manifesté de le connaître , en vous en présentant un extrait. .de Des, conséquences déduites de la théorie la l'attraction universelle, considérée comme la- cause de la caésion , et la facilité avec quelle la lumière traverse les corps transparens , ont conduit les physiciens à penser que

étaient tenues les dernières molécules des corps répulsives qui leur forces attractives et par les sont propres, à des distances comme infinide ment grandes, relativement aux dimensions ces molécules. Dès-lors leurs formes , qu'aucune observa-

nous faire contion directe ne peut d'ailleursinfluence sur les naître , n'ont plus aucune présentent les corps qui en phénomènes que l'explication et il faut chercher -sont composés, de ces phénomènes dans la manière dont ces molécules se placent les unes à l'égard des Ires pour former ce que je nomme une parti, cule. D'après cette notion, on doit considérer

7.

une particule comme-Passemblage d'un nombre déterminé de molécules dans une situation déterminée , renfermant entre elles un espace

incomparablement plus grand que le volume des molécules; et, pourque cet espace ait trois dimensions comparables; entre elles:, il faut qu'une particule réunisse au moins quatre molécules. Pour exprimer la situation respective des molécules dans une particule, il faut concevoir, par les centres de gravité de ces molécules, auxquels on peut les supposer réduites,

des plans situés de inanière à laisser d'Un même

côté toutes les molécules qui se trouvent hors de chaque plan. En supposant qu'aucune molécule ne soit- renfermée dans l'espace compris entre ces plans, cet espace sera un polyèdre dont chaque molécule occupera unsommet , et il suffira de nommer ce polyèdre pour exprimer la situation respective des, molécules dont se compose une particule. Je donnerai à ce polyèdre le nom de forme représentative de la particule. Les corps cristallisés étant formés Tar la divijuxta-position régulière des particules sion mécanique y indiquera des plans parallèle3 aux faces de ce polyèdre ; mais elle pourra en indiquer .Tautres résultans des diverses lois de décroissement : rien n'empêche d'ailleurs quP, ceux-ci ne soient souvent plus faciles à obtenir, et dès lors la diviqu'une partie des

sion mécanique peut bien fournir des conjecpremiers' tures , mais seulement des conjectures, pour la détermination des formes représentatives. Il est un autre moyen de connaître ces formes;. c'est de Uterminer, , par 1,e rapport des cornA- 4